
En Belgique, le sujet des « voitures de société » alimente la polémique. En effet, le pays use et abuse de ces véhicules mis à la disposition des dirigeants et des salariés, poussé par un régime fiscal particulièrement avantageux pour l’entreprise comme pour l’employé. Dans un pays où les charges salariales sont très lourdes, les entreprises y trouvent une manière de tirer à la hausse la rémunération à un coût moindre. Une étude de Hay Group, qui date de 2015 estimait notamment qu’en Belgique, un cadre junior sur deux avait droit à une voiture de société, alors que dans les pays voisins, la meilleure note était de un sur six.