PME et TPE ont souvent recours aux crédits pour l’achat de leurs équipements et se constituer ou renflouer leur trésorerie. Les petites et moyennes entreprises (PME) sont toutefois plus privilégiées par les banques que les très petites entreprises (TPE) dans l’octroi des financements. Néanmoins, l’accès au crédit des plus petites structures est aujourd’hui plus facile.
Important Les prêts demandés par les PME et les TPE auprès des banques sont essentiellement destinés à l’achat de matériel et d’équipement nécessaires à leur activité principale, et à mettre leur trésorerie à flot.
Le crédit professionnel est de ce fait essentiellement décliné en crédit d’investissement, ou crédit d’équipement, et en crédit de trésorerie.
Le marché des prêts professionnels est en excellente santé avec une croissance régulière, notamment dans le secteur du crédit d’équipement. Selon Jacques Fournier, directeur général des statistiques de la Banque de France, la croissance de l’économie française couplée d’une part et la recherche de l’amélioration de la compétitivité d’autre part sont les principales raisons de ce développement.
Important L’accès aux crédits a toujours été plus facile pour les PME que pour les TPE.
La tendance n’est pas près de s’inverser étant donné qu’en ce dernier trimestre 2017, 95 % des petites et moyennes entreprises qui ont fait la demande d’un crédit d’investissement ont reçu une réponse favorable de leur banque, contre seulement 84 % pour les très petites entreprises.
En ce qui concerne les crédits à l’investissement, 81 % des PME qui en font la demande ont pu bénéficier de leur prêt tandis qu’ils ne sont que 61 % à s’être vu octroyer leur emprunt parmi les TPE.
Ces chiffres sont issus de l’étude trimestrielle de la Banque de France en collaboration avec la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) auprès de 2000 TPE, 4000 PME et 500 ETI.
Important Bien que les banques soient plus enclines à répondre favorablement aux demandes de crédit des PME, les TPE ont aujourd’hui réussi à regagner leur considération.
Malgré une baisse des demandes de crédits professionnels pour ces deux catégories d’entreprises, les micro-entreprises ont désormais plus de chance d’obtenir les prêts dont elles ont besoin. Le nombre de crédits qui leur ont été accordés a augmenté de 4,2 % sur une année.
