La loi de finances 2021 prévoit une enveloppe de 100 milliards d’euros à la relance économique post-Covid. Dans cet ambitieux plan, les entreprises bénéficient d’un grand nombre de mesures fiscales et de dispositifs d’aide censés optimiser le redémarrage et la réorientation de leurs activités après une année 2020 particulièrement compliquée.
Voilà des années que les entreprises françaises sont encouragées à redoubler d’efforts dans la recherche et le développement (R&D) à travers différents dispositifs. Des mécanismes de soutien permettant au secteur d’effectuer un énorme bond dans l’innovation. Une belle performance qui devrait s’améliorer davantage dans la mesure où les acteurs concernés parvenaient à surpasser certains obstacles.
Pour la majorité des entreprises, cette crise sanitaire liée au coronavirus rime essentiellement avec pertes de revenus et autres difficultés financières. Mais pas uniquement puisqu’aux dernières nouvelles, c’est aussi la période durant laquelle, elles se doivent également de faire face à la décision des assureurs-crédit de diminuer ou de suspendre leurs garanties.
Annoncé en 2018, Haven Healthcare devait révolutionner le marché des soins et de l’assurance santé aux États-Unis, un secteur qui souffre d’une hausse galopante des prix depuis des années. Ce fût finalement un échec : ses initiateurs, dont Amazon, Berkshire Hathaway et JPMorgan Chase & Co, viennent de confirmer son abandon fin février 2021.
LeasePlan, spécialiste de la location longue durée et de la gestion de parcs automobiles, vient d’enrichir ses services numériques. La multinationale basée aux Pays-Bas peut désormais piloter le renouvellement des flottes de ses clients professionnels depuis sa plateforme digitale, sans aucune intervention physique depuis le choix des véhicules jusqu’à la livraison.
Pendant la crise sanitaire, les entreprises européennes se sont ruées sur les crédits bancaires pour reconstituer leur réserve de trésorerie ou financer leur BFR. Cet endettement massif atteint aujourd’hui un niveau inquiétant. L’Europe réfléchit sérieusement à réactiver une structure de défaisance utilisée pour la dernière fois lors de la débâcle financière de 2008.
Dépassées sur la question des pertes d’exploitation, les compagnies d’assurance ont décidé de modifier leurs contrats de multirisque professionnelle en novembre. Un revirement qui n’a pas été au goût des courtiers. Ces derniers ont donc envoyé une lettre lapidaire aux assureurs, une complainte à laquelle quelques établissements ont pris soin de répondre.
La crise liée à l’épidémie du coronavirus est particulièrement éprouvante pour les entreprises tricolores qui auraient pu être bien nombreuses à se retrouver dans de très mauvaise posture sans le soutien de différents organismes. Ces anges gardiens qui ont décidé de redoubler d’efforts dans ce sens avec l’entrée en vigueur du reconfinement.
Influencé par l’épidémie du coronavirus, le monde assurantiel se prépare à entrer dans une nouvelle ère. Pour le dire, il suffit de prendre en compte le fait qu’après plusieurs mois de réflexions, les professionnels du domaine sont désormais disposés à faire entrer dans leur univers un nouveau type de couverture.
Fin novembre, le Premier ministre Jean Castex a signé une circulaire détaillant les nouvelles règles concernant la mobilité des services ministériels. Ce document insiste notamment sur l’intégration de l’écologie et du respect de l’environnement à tous les niveaux de la gestion du parc automobile de l’État, de l’achat à la répartition des voitures.
Dans une étude dévoilée fin novembre, l’Autorité bancaire européenne souligne le rôle majeur joué par les reports de remboursement dans la sauvegarde de milliers d’entreprises de la zone euro. Ces moratoires représentent plus de 800 milliards d’euros. Le régulateur s’inquiète, malgré tout, des risques que représentent ces mesures sur la stabilité financière de l’Europe.
En tant qu’organisme syndical des métiers et des industries de l’hôtellerie, l’UMIH s’est récemment donné pour mission de venir en aide aux professionnels de la filière. Son objectif, faire en sorte que ces derniers aient une chance d’obtenir gain de cause auprès des assureurs en matière de prise en charge des pertes d’exploitation (PE) liées à l’épidémie.
Des milliers d’entreprises éligibles au prêt garanti par l’État (PGE) ont fait appel au service de médiation du crédit de la Banque centrale depuis le lancement de ce dispositif. C’est le point culminant que l’on pourrait retenir du dernier rapport de cette institution financière mettant en exergue des données chiffrées pointant dans ce sens.
Le fonds de solidarité, il s’agit là de l’un des nombreux dispositifs d’aides mis en place par le gouvernement pour soutenir les entreprises affaiblies financièrement sous les effets du confinement. C’est aussi l’une des solutions utilisées pour alléger leurs douleurs en cette période de reconfinement, mais dans une forme plus généreuse.
Financés par les Fonds de développement économique et social, ils sont octroyés dans la limite de certains plafonds, selon la taille de l’entreprise. Leur montant peut aller jusqu’à 50 000 euros, mais peut atteindre dans certains cas 100 000 euros par dérogation. Une plateforme numérique sécurisée a été mise en place afin de faciliter les démarches d’obtention de ces prêts.
Le projet de loi relatif à l’assurance pandémie des entreprises se fait attendre. Après une première proposition clivante, la Fédération française des assurances revient à la charge et soumet de nouvelles idées à l’exécutif vers fin novembre. Rien n’indique pour le moment que le gouvernement intègrera ces suggestions dans son texte final.
Après des mois de discussions et de tensions, le ministère de l’Économie a finalement obtenu des assureurs qu’ils gèlent les primes sur les assurances multirisques professionnelles l’année prochaine. Cette mesure se limitera uniquement aux secteurs les plus affectés par la crise sanitaire. Bercy maintient également les travaux autour de la future assurance pandémie.
Au printemps, pendant et après le premier confinement, les assureurs ont beaucoup communiqué autour de mesures censées soutenir les entreprises durement touchées financièrement par la crise. Le secteur s’est notamment engagé à verser jusqu’à 3,8 Mds € en guise de contribution à l’aide aux sociétés.
Malgré ces interventions, le monde de l’assurance s’est attiré les foudres des dirigeants d’entreprise, à cause des nombreux refus d’indemnisation des pertes d’exploitation dues à l’épidémie. L’annonce de hausses des primes en 2021 a exacerbé les tensions. Ces augmentations n’auront finalement pas lieu pour les secteurs qui ont le plus souffert à cause des deux confinements.
En 2021, les cotisations de l’assurance professionnelle des entreprises de la culture, du sport, du tourisme, de l’événementiel et de l’hôtellerie-restauration seront gelées. Tel est, en substance, l’objet de l’accord trouvé par le ministère de l’Économie et les assureurs, après que ces derniers ont été accusés d’en faire trop peu pour les entreprises sinistrées à cause de l’épidémie. L’annonce de ce compromis a immédiatement fait réagir les syndicats des secteurs concernés.
Selon eux, le gel des primes est loin d’être suffisant pour compenser les pertes d’exploitation subies par les entreprises de ces secteurs pendant les deux confinements. L’Umih, plus grand syndicat de l’hôtellerie-restauration, se dit déçu de cet accord et de Bruno Le Maire, lequel s’est engagé à obtenir le remboursement d’au moins 30 % des pertes d’exploitation enregistrées entre la mi-mars et début juin.
ImportantUn autre responsable syndical va plus loin et demande que l’affaire des pertes non remboursées fasse l’objet d’une enquête d’une commission parlementaire créée spécialement pour l’occasion.
Lors de son annonce, le ministre de l’Économie s’est félicité de cet accord, qui s’inscrit dans une logique de solidarité et de dialogue avec les assureurs. Selon lui, ce compromis met fin à plusieurs mois de tensions et de mésententes entre les pouvoirs publics et les acteurs de l’assurance. Et ce sera dans ce climat d’apaisement que les travaux autour de l’assurance pandémie vont se poursuivre. Bercy indique d’ores et déjà que ce contrat ne sera pas imposé à toutes les entreprises.
Il serait irréaliste de rendre une assurance pandémie obligatoire, étant donné le coût que cela représente à la fois pour les assureurs et pour les chefs d’entreprise. À la différence des catastrophes naturelles, le risque pandémique survient seulement tous les 25 ans, voire plus. Ce délai étant supérieur à la durée de vie moyenne des PME, plusieurs entreprises qui souscrivent à cette assurance pandémie ne se feront jamais rembourser.
L’État et les établissements et organismes qui lui sont rattachés exploitent la plus grande flotte professionnelle de France. La gestion de cet immense parc automobile, y compris le renouvellement, l’entretien et la composition, se fait selon des directives précises, détaillées dans la nouvelle circulaire publiée par le Premier ministre Jean Castex.
Le Premier ministre Jean Castex l’a publiée le 13 novembre. Elle remplace la circulaire du 20 avril 2017 et comprend de nombreuses mesures exemplaires qui sont déjà prévues par celle du 25 février 2020 ainsi que par la loi d’orientation des mobilités. Elle a pour principal objectif de limiter l’empreinte écologique des flottes des services publics.
Modérer la distribution des dividendes et des achats d’action, c’est la mission mise entre les mains des grandes entreprises françaises depuis que l’épidémie du coronavirus est entrée dans l’Hexagone. Objectif atteint pour la majorité d’entre elles si l’on tient compte du rapport du Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) publié récemment.