Le leader français des articles de sport, I-Run, a récemment levé 100 millions d’euros

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I-Run s’impose sur le marché français des équipements sportifs. Cette société ne cesse d’évoluer depuis ses débuts en 2000. Elle souhaite désormais étendre sa notoriété à l’international et commence d’ailleurs à s’implanter et à cibler des villes européennes. Une importante levée de fonds réalisée récemment lui permettra d’atteindre ses objectifs de créer de nouveaux magasins pour les JO 2024.

Emmanuel Vidal, président de I-Run, annonce de nouvelles perspectives pour la société. Même si la majorité de ses transactions (90 %) est réalisée en ligne, la société souhaite renforcer sa présence physique. Elle a d’ailleurs ouvert une dizaine de magasins à Paris, Toulouse, Rennes et Montpellier en quelques années. I-Run a déjà levé des fonds en 2015, à raison de cinq millions d’euros. Cette fois-ci, l’entreprise collecte une somme approximative de 100 millions d’euros. Des changements apparaissent aussi dans le capital. Les trois associés et cofondateurs de la société détenaient dans les 80 % de parts. Des managers, une dizaine, viendront étoffer l’équipe.

Vers l’extension de l’empire

I-Run vise une renommée internationale, mais se concentre d’abord sur l’Europe. Son siège est situé à Castelnau-d'Estrétefonds dans la Haute-Garonne. Le leader français des articles de sport souhaite ouvrir une vingtaine de magasins en France d’ici 2024 pour les jeux olympiques. Cet événement est une occasion pour faire parler des articles de sport selon lui. La création d’un siège social à Toulouse est d’ailleurs prévue pour 2023. Il ne reste plus qu’à trouver le terrain qui va accueillir cette structure de 2 000 m².

Le président de I-Run, Emmanuel Vidal, est optimiste :

Nous réaliserons environ 110 millions d'euros de ventes en 2022 et nous voulons atteindre 200 millions en 2025.

Emmanuel Vidal

Il s’appuie sur les fonds récoltés dont un tiers relève du crédit professionnel. La surveillance des opérations est désormais ses préoccupations, tandis que ses associés assureront la direction de l’entreprise. Une restructuration du marché et des ressources est à prévoir pour I-Run. Emmanuel Vidal souhaite renforcer les exportations pour constituer 50 % du chiffre d’affaires en 2027 contre 10 % actuellement. I-Run possède déjà des sites internet en Belgique, en Espagne et en Allemagne. Sa prochaine étape est d’avoir une présence effective en Suisse, en Italie et dans le nord de l’Europe.

Une évolution constante depuis ses débuts

I-Run a commencé à intégrer le marketing digital en 2006. L’essor de la vente en ligne dû au coronavirus a renforcé la position de leader de I-Run. Entre mars 2020 et mars 2022, son chiffre d’affaires est passé de 59 millions à une centaine de millions d’euros. La société emploie 130 personnes.

Jusqu’à présent, le point de départ des expéditions est l’entrepôt d’un hectare situé dans le nord de Toulouse. Cependant, les fonds récoltés récemment permettront aussi de créer une autre structure. La somme perçue se distingue en :

  • Fonds propres venant de l’investisseur Geneo Capital Entrepreneur, de MACSF et d’Eximium, représentant deux tiers ;
  • Emprunts provenant de la Banque Européenne du Crédit Mutuel, du LCL et du Crédit Agricole Toulouse 31, représentant un tiers.

La sortie de IXO PE, d’un autre côté, est compensée par le réinvestissement de Bpifrance.

I-Run vend 75 % de produits de running et le reste concerne le trail, le fitness et la randonnée. Son chiffre d’affaires est alimenté par les chaussures à raison de 60 %. L’entreprise souhaite d’ailleurs promouvoir d’autres produits comme les cycles et les sneakers. Les nouveaux magasins prévus pour 2024 seront installés majoritairement en Occitanie, PACA et dans les Hauts-de-France et Ile-de-France. Cette société commercialise des articles pour sportifs, pompiers et militaires.

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