Groupe Parrot : un résultat opérationnel toujours dans le rouge, mais en amélioration

 capture du site Parrot

Le quatrième trimestre s’annonce crucial pour le spécialiste français des drones qui, malgré une nette amélioration de son résultat opérationnel, peine toujours à dégager des bénéfices. Le plan de redressement commence à porter ses fruits, mais les ventes de drones grand public restent encore en retrait, dans un contexte de concurrence exacerbée.

Parrot : toujours en déficit au troisième trimestre

Sur les 9 premiers mois de 2017, le chiffre d’affaires du groupe Parrot ressort en hausse de +5,1 %, à 103 millions d’euros, malgré un repli de -5,5 % au troisième trimestre. Sur cette période, les revenus générés par les ventes de drones professionnels grimpent de +12,7 %, à 8,9 millions d’euros, tandis que celles des drones grand public dégringolent (-3,8 %) pour s’établir à 22,6 millions d’euros. Les autres produits sont également en retrait (de -18,7 % à 14,7 millions).

Pour ce qui est de la rentabilité, la marge bénéficiaire brute s’établit à 39,5 % sur les neuf premiers mois, en hausse (+23,5 %) comparé à la même période de l’année précédente. Le résultat opérationnel, bien qu’en très forte progression (+58,23 %), demeure négatif, à -41,3 millions d’euros.

Le résultat net part du groupe s’inscrit quant à lui toujours dans le rouge à -16,1 millions d’euros entre janvier et septembre. Pour le seul troisième trimestre, la marge brute tombe à 34,3 % et la perte opérationnelle courante à -11,2 millions d’euros.

Important Une baisse qui s’explique notamment par une saisonnalité de ventes plus favorables aux drones professionnels.

Un matelas confortable

Malgré tout, l’entreprise d’Henry Seydoux reste assise sur un matelas financier assez confortable. Fin septembre 2017, sa trésorerie s’élève en effet à 120,3 millions d’euros, soit une consommation de 13,6 millions d’euros au troisième trimestre, répartis comme suit :

  • 1,5 million pour les investissements financiers ;
  • et 12,1 millions pour l’exploitation.

Ainsi, ses besoins de trésorerie diminuent de 50 % entre janvier et septembre 2017. Le groupe espère se remettre à flot rapidement pour pouvoir faire face à ses besoins et disposer de la capacité d’autofinancement nécessaire.

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