Pour tous les porteurs de projets, financer la reprise ou la création d’une entreprise est un enjeu très important. L’apport personnel constitue alors un élément primordial. Aucun investisseur ne peut financer la totalité d’un projet de création d’entreprises. Le repreneur ou le créateur d’entreprise exige ainsi le placement d’un fonds « minimum » dans l’affaire. En effet, cet apport personnel peut couvrir les frais de démarrage de l’activité. Il peut également faciliter l’obtention d’autres types de financements ou d’un crédit bancaire.
Les banques peuvent intervenir pour le besoin en fonds de roulement et l’exploitation. Elles accordent également des prêts sous certaines conditions : que l’achat d’un bien immobilier ou mobilier puisse être mis en garantie.
Par contre, ce sont plutôt les capital-investisseurs et les organismes d’aide qui financent l’investissement initial. En guise de fonds de départ, chaque entrepreneur peut disposer de différentes sources de financement : Plan d’épargne en action (PEA), épargne personnelle, participation des proches (« love money »), vente d’une partie de ses biens…
Les prêteurs, mis à part un dossier bien conçu, ont besoin de voir jusqu’où peut aller l’emprunteur pour prendre des risques afin que son projet se concrétise.
Important Pour inciter les investisseurs à le soutenir, il faut que l’emprunteur affiche une assurance sur la fiabilité et le potentiel de son entreprise.
L’apport de départ apporte plus de crédibilité au plan de financement. Il joue également sur le taux d’intérêt du prêt et réduit le risque d’endettement de l’entreprise. Dans le cas contraire, l’entrepreneur risque de se faire écarter du projet en cours de route s’il représente un poids minoritaire dans le capital.
Important L’idéal est de se constituer un apport personnel correspondant à 20 % ou 30 % du budget requis.
Un apport trop important (60 % par exemple) démontrerait que l’entrepreneur n’a aucunement besoin de liquidité externe et peut couvrir ses besoins. Si l’apport est trop modeste (5 %), il risque d’être interprété comme étant un manque de professionnalisme. Cependant, du capital de la future entreprise dépend le montant de l’apport personnel à fournir. Ce dernier dépend également de l’expérience du dirigeant, du domaine d’activité, etc.
Toutefois, si le concept avancé par l’entrepreneur présente un fort potentiel, les financeurs peuvent être séduits bien qu’il n’ait pu réunir que 30 % du budget nécessaire.
À défaut, et afin d’éviter d’épuiser toutes ses économies personnelles, l’entrepreneur peut compléter son plan de financement notamment via des prêts d’honneur, des subventions, une garantie complémentaire auprès d’un organisme spécialisé…