Le microcrédit : une aide financière pour les « refoulés » du système bancaire

 Accord de microcredit

Chaque année, dans l’Allier et le Puy-de-Dôme, l’Adie (Association pour le droit à l'initiative économique) aide à peu près 300 créateurs d’entreprise ayant du mal à obtenir un crédit classique auprès d’une banque, en leur proposant un microcrédit. C’est le cas d’une Vichyssoise qui a ouvert son institut de beauté grâce à l’Adie.

L’Association pour le droit à l’initiative économique

Important Dans l’Allier et le Puy¬-de¬-Dôme, l’Adie soutient presque 300 créateurs d’entreprise chaque année. Elle vient en aide tout particulièrement aux salariés instables souhaitant entreprendre leur propre activité, aux bénéficiaires du RSA et aux demandeurs d’emploi.

Selon la déléguée territoriale des deux départements,

la structure est constituée de 14 bénévoles et de 3 conseillères salariées, cependant un seul se trouve dans l’Allier.

Afin de soutenir davantage de personnes, l’association embauche des volontaires dans cette zone.

Important Le plafond du crédit professionnel accordé par l’Adie s’élève à 10 000 euros.

En effet, la structure souscrit des emprunts ensuite elle accorde des crédits par le biais de ces emprunts en appliquant un taux d’intérêt fixe. En fonction du crédit octroyé, le taux d’intérêt minimum s’élève à 6,69 % et le maximum avoisine les 7 %. La déléguée territoriale explique que

ce dernier constitue le coût du soutien ainsi que celui du prêt et que chaque porteur de projet accompagné par la structure vaut approximativement 2 000 euros.

En soutenant un public au profil « à risque », l’association est constamment exposée au danger. D’ailleurs, elle remarque un taux de perte allant de 2 % à 3 %. Quelquefois, la structure ne parvient pas à couvrir la totalité des sommes. Toutefois, quand l’Adie accorde un crédit, cela indique qu’elle a bien évalué le projet et la solvabilité du promoteur.

Le cas de l’esthéticienne à Vichy

Une Vichyssoise a eu l’idée d’ouvrir son propre institut de beauté et onglerie. Elle a élaboré un business plan et effectue une étude de marché. Elle se lance dans son projet en quittant son emploi, mais malheureusement des épreuves barrent sa route. Les banques en Alsace et en Auvergne ont refusé sa demande de crédit. En outre, l’esthéticienne découvre un local commercial avec un loyer raisonnable. Toutefois, il nécessite quelques travaux.

Le conseil régional Auvergne-¬Rhône-¬Alpes lui a alloué 1 000 euros de prime. De plus, l’Adie l’a assisté dans la création de son entreprise et le montage de son dossier de crédit après des simulations de prêt professionnelprêt professionnel, en lui accordant un microcrédit s’élevant à 5 000 euros. Elle a pu décorer son local, acheter des produits cosmétiques et ouvrir en juillet son institut de soins du visage et des ongles.

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