Le rôle essentiel de la finance dans la croissance du groupe Lebronze alloys

gestion des finances en entreprise

Lebronze alloys (anciennement Lebronze Industriel) enregistre une croissance continue depuis 2006, année de sa reprise par la famille Dumont. La fonction finance a joué un rôle clé dans sa progression, avec la mise en place d’une stratégie de financement plus performante.

Une croissance forte et rapide

En activité depuis 1934, Lebronze Industriel franchit une nouvelle étape dans son développement après son rachat en 2006.

L’entreprise, qui ne possède au départ qu’un site français en compte aujourd’hui 15 de plus à travers le monde. Ses 1 300 salariés, dont la majorité (800 personnes) est basée en France, génèrent désormais 240 millions d’euros de chiffre d’affaires global.

L’un des moteurs de la croissance du groupe spécialisé dans les alliages cuivreux est sa politique financière, associée à un « business plan ambitieux » et une « politique d’investissement importante ».

Structuration des financements en 2015

Avant 2015, le holding se finançait par des moyens très divers : 20 millions d’euros de crédits bancaires (pour un montant moyen par dette de 1 à 2 millions d’euros), crédit-bail pour certains équipements, prêt participatif Oséo et affacturage avec un encours de 40 millions d’euros.

En 2015, il s’adresse à un pool bancaire pour renégocier son endettement global et dans la foulée, devient l’une des premières sociétés industrielles de cette envergure à mettre en place un Euro PP obligataire de 20 millions d’euros avec une échéance de sept ans.

Solutions de financement de la croissance future

Mais le décalage de calendrier compliquant l’utilisation en parallèle de ces deux types de financements, Lebronze alloys a souscrit en juin 2017 un nouvel Euro PP de 20 millions d’euros et a effectué une refonte de ses lignes bancaires à hauteur de 69 millions d’euros.

Cet ajustement a été grandement facilité par sa maîtrise des process et aux relations développées avec les organismes financeurs lors de la précédente opération.

Pour ses nouveaux projets, le groupe n’envisage pas encore une introduction en Bourse, mais en décembre 2016, a intégré dans son capital certains fonds rattachés à ses banques.

En outre, il se penche actuellement sur le financement de ses stocks de métaux, valorisés à près de 50 millions d’euros, dont le cuivre et le nickel brut en composent 50 %.

Le changement en cinq ans est plus qu’appréciable, puisque de 4 à 5 millions d’euros de financements annuels négociés, le groupe est passé à environ 90 millions d’euros. Cette progression reflète celle du groupe, désormais numéro un du marché européen.

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