Alors que la date limite de mise en veille de la réforme de l’assurance-chômage approche à pas de géant, nombreux sont ceux à se demander si des décisions seront prises à partir du 1er avril. Ce qui ne devrait pas être le cas puisqu’une fois de plus, ce délai a été repoussé en faveur d’une nouvelle réunion entre le gouvernement et les acteurs concernés. Celle qui devrait se tenir dans les semaines qui viennent.
Le maintien des aides permettrait à la France d’enregistrer une vague de défaillances d’entreprises dans les mois à venir. C’est du moins, ce que s’accorde à dire Thierry Millon, directeur des études chez Altarès prenant en compte le fait que des milliers de structures continuent d’exister, grâce aux dispositifs de soutien mis en place par le gouvernement.
Le gouvernement a récemment annoncé une nouvelle qui devrait donner le sourire aux entreprises. Du moins, pour les plusieurs milliers d’entre elles qui ont eu le privilège de bénéficier des avantages du PGE et qui continuent de faire face à des difficultés financières à cause de la crise. Simplement parce qu’elles ont obtenu une période de sursit pour les remboursements.
La reprise économique après la crise sanitaire se fait toujours attendre. Cette situation inquiète évidemment les entreprises, dont les finances ont été mises à rude épreuve l’année dernière. Pour les aider, le gouvernement a trouvé un accord confirmant le différé de remboursement du PGE et modifiant les conditions d’accès au Fonds de solidarité.
Après une année 2020 morose et mouvementée, les compagnies d’assurance entament 2021 en meilleure position et avec plus de certitude. Échaudées par les problèmes juridiques et les soucis financiers liés à la crise, elles misent sur la transparence et les nouvelles technologies de communication pour adapter leur service client à la réalité du marché.