L’assouplissement des règles du télétravail ne change pas grand-chose pour les assureurs

une femme en télétravail

Depuis l’apparition du coronavirus sur le sol français, le recours au télétravail est devenu vital pour la majorité notamment depuis la seconde phase de confinement. Du moins, jusqu’à récemment quand le gouvernement a décidé de procéder à l’assouplissement des règles en offrant aux employés l’opportunité de retrouver la nostalgie de travailler en local.

Depuis le début de la crise, rares sont les moments où les assureurs n’étaient pas contraints de sortir le sujet sur la part de responsabilité de l’assurance professionnelle dans la prise en charge des pertes d’exploitation liées à l’épidémie du coronavirus.

Tout cela pour dire que cette fois encore, ces acteurs ont eu l’occasion de s’en détourner en se concentrant sur la décision du gouvernement récemment annoncée par Élisabeth Borne. À la date du 7 janvier, la ministre du Travail a en effet fait savoir que les pouvoirs publics ont décidé de procéder à l’assouplissement progressif des règles du télétravail.

Les règles du télétravail assouplies

La généralisation du télétravail, il s’agit là de l’un des points majeurs que l’on pourrait retenir des impacts de la crise sanitaire du Covid-19. Ce, pour la simple raison que cette pratique permet à la fois de limiter les risques de contaminations et de perpétuer une bonne partie des activités des entreprises.

Dans ce sens, il faut d’ailleurs préciser qu’avec l’entrée en vigueur de la deuxième vague de confinement, le gouvernement a jugé bon qu’y recourir à 100% était fortement recommandé pour les professionnels.

Cependant, l’on pourrait croire qu’après plusieurs mois d’absence, la nostalgie des milieux de travail gagne du terrain auprès des Français si l’on tient compte du fait que l’exécutif a décidé d’assouplir cette règle en permettant aux salariés de retourner au bureau. Non pas sans conditions étant donné que :

  • Les employés ne peuvent profiter de ce privilège qu’une fois par semaine ;
  • L’accord de l’employeur est nécessaire ;
  • La décision du salarié d’y revenir est délibérée et volontaire.

Ce sont là les points cruciaux annoncés par la ministre du Travail et confirmés par le Premier ministre Jean Castex qui a également profité de l’occasion pour déclarer que les couvre-feux sont maintenus jusqu’au 20 janvier.

Les assureurs n’en sont pas surpris

Pour beaucoup, cette nouvelle mesure du gouvernement a été plutôt surprenante, mais pas pour les assureurs étant donné qu’une fois interrogés sur le sujet, ils sont bien nombreux à partager cet avis.

À commencer par les agents généraux qui ont mis de côté le télétravail depuis une belle lurette si l’on croit Grégoire Dupont, directeur général d’agéa s’exprimant en ces termes :

Depuis le 11 mai, les agents généraux travaillent en agence. Ils ne sont jamais partis.

Grégoire Dupont

Du côté des compagnies d’assurances à l’instar de La Mutuelle Générale, cette légère reprise annoncée par la ministre a déjà été amorcée en septembre. Pour d’autres, la prudence est de mise vis-à-vis de cette décision si l’on se réfère à la stratégie adoptée par Generali précisant que :

Le télétravail pour ceux pour qui cela est possible reste la norme, conformément aux recommandations du gouvernement. Toutefois nous prévoyons, à partir du 18 janvier, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, de permettre aux salariés qui en feront la demande, de revenir sur site un jour par semaine, et dans le respect des mesures de couvre-feu.

Grégoire Dupont

Ou d’Allianz France annonçant que :

Le télétravail reste la règle, avec l’opportunité pour les collaborateurs qui ont une nécessité de venir sur site ponctuellement pour des raisons professionnelles et de façon exceptionnelle.
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