Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants diffère sur plusieurs points de celui des salariés. La crise du Covid a montré toutes les failles de ce système, des lacunes qui poussent l’exécutif à envisager une réforme. En réponse à l’invitation de l’État, l’Union des entreprises de proximité a soumis ses propositions.
Cette crise sanitaire liée à l’épidémie du coronavirus a certes engendré de nombreux bouleversements dans l’univers de l’emploi ne serait-ce que d’énumérer la généralisation du télétravail. Et d’après des études récentes, elle aurait également agi comme un déclic dans la recherche de l’épanouissement professionnel pour un bon nombre de salariés.
Dire de l’année 2020 qu’elle a été particulière est un doux euphémisme. Tous les secteurs d’activité, ou presque, ont suffoqué sous l’effet de la pandémie, une crise générale qui entraîne une perte de vitesse du salariat. À l’inverse, la création de micro-entreprises n’a jamais attiré autant de personnes en France.
L’arnaque à la baguette, il s’agit là d’un nouveau type d’escroquerie prenant pour cibles principales les pâtissiers et les boulangers. Ce qui explique le choix de la CNBPF (Confédération nationale de la Boulangerie Pâtisserie Française) à faire appel à la plus grande vigilance face à cette pratique mensongère qui n’a pas manqué de faire des victimes.
Auditionnés devant le Sénat, les représentants de la FBF et de la confédération des PME livrent leur impression sur la situation financière des entreprises en ces périodes de Covid-19. Leurs conclusions, quelque peu divergentes, se rejoignent sur un point : les risques autour de la capacité de remboursement du PGE des PME sont réels.