L’achat d’un ou de plusieurs véhicules professionnels est un investissement intéressant au-delà d’un certain nombre de kilomètres de déplacements par an. Se constituer une flotte de voitures requiert néanmoins un financement plus ou moins important, en fonction des besoins. Plusieurs options existent sur le marché, dont l’emprunt bancaire, l’acquisition sur fonds propres et la location longue durée.
Le rythme d’endettement des entreprises françaises a été impressionnant en mai dernier. Les données récemment publiées par la Banque de France rappellent celles qui sont liées à la crise de 2008, même si leurs origines sont différentes. Les encours de crédits bancaires professionnels ont augmenté à 1 156 milliards d’euros.
Le nombre d’entreprises sanctionnées par les agences de notation n’a pas cessé d’augmenter depuis le début de la crise liée à la COVID-19. Les actions négatives portées à leur égard se multiplient, entre dégradations de note, mise sous surveillance et abaissement de la perspective. Cela n’est pourtant pas près de s’arrêter. L’agence Fitch pourrait statuer sur de nouvelles dégradations de notes.
Le confinement a eu de graves répercussions dans le domaine de la prévoyance en matière d’assurance, mais elle a également aidé les assureurs à réaliser des économies substantielles sur la sinistralité en automobile et en santé. Le confinement leur a fait faire près de 6 % d’économie sur le marché des flottes.
Les ventes aux loueurs de longue durée et aux flottes d’entreprises ont subi de plein fouet les effets du confinement au premier semestre 2020. Telle est l’information principale du rapport de l’Arval Mobility Observatory, qui annonce 32,69 nouvelles immatriculations en moins par rapport à 2019. L’observatoire relève néanmoins quelques notes positives, comme les prémices d’un rebond observées en juin et la bonne performance des voitures électriques et hybrides.