Selon un récent sondage, la gestion des risques demeure un exercice complexe pour 25 % des PME et des ETI. Il s’agit pourtant d’un important levier de compétitivité pour les entreprises. Un dirigeant sur cinq estime que le niveau de risques a augmenté par rapport à l’année dernière, entraînant une hausse de la vulnérabilité de l’entreprise.
La propagation du Coronavirus est encore au centre de toutes les préoccupations. Pour la ralentir, les pouvoirs publics ont logiquement interdit tout rassemblement, de quelque nature que ce soit. Les événements culturels et sportifs ont donc été soit complètement annulés, soit reportés. Les conséquences économiques d’une telle décision sont considérables, à la fois pour les organisateurs et pour les assureurs.
Lorsqu’un match de football de haut niveau ou encore le spectacle d’un artiste célèbre est annulé, ce sont des millions d’euros auxquels renoncent les organisateurs.
Néanmoins, s’ils se sont montrés prévoyants et ont souscrit à temps une assurance annulation (6 mois à un an à l’avance), ils seront indemnisés pour les frais engagés.
Si l’événement a lieu à une date ultérieure, la compagnie d’assurance accepte de rembourser uniquement les frais supplémentaires occasionnés par le report. Ce cas de figure est en train de toucher tous les pays du monde. L’une après l’autre, les manifestations culturelles et sportives font l’objet d’un report ou d’une annulation, les autorités ayant interdit les rassemblements de plus de 1 000 personnes. De nombreuses villes font même désormais l’objet de confinement.
La difficulté pour les compagnies d’assurance professionnelle est d’analyser chaque événement au cas par cas. Pour ceux qui ont souscrit un contrat 6 mois à un an à l’avance, l’indemnisation est d’ores et déjà garantie.
Mais comme il s’agit d’un cas qui est quasiment sans précédent, les compagnies d’assurance ont pris quelques dispositions afin de limiter la casse et ne pas crouler sous les indemnisations.
Sauf que, bien souvent, les organisateurs d’événements privés ne pensent pas forcément à souscrire une assurance-annulation. Et dans le cas où l’événement est couvert, peu d’entre eux vérifient si leur contrat comporte une extension de garantie contre les pertes occasionnées par une épidémie ou une contamination virale, comme c’était déjà le cas du temps du SRAS.
Pour l’heure, les organisateurs n’ayant pas encore annulé leur événement tentent de renégocier leur contrat afin d’y inclure les épidémies et les pandémies, mais leur requête a peu de chances d’aboutir.
La pandémie à laquelle nous faisons face aujourd’hui est en train de mettre sens dessus dessous le secteur de l’assurance professionnelle dans sa globalité.
En effet, les compagnies d’assurance devront également se pencher sur les cas des entreprises qui sont désormais en arrêt et dont les employés sont donc en chômage technique.
Gouvernement et secteur financier se donnent la main pour soutenir les TPME affaiblies par le coronavirus. C’est la décision prise par ces derniers lors d’une réunion exceptionnelle initiée récemment par le ministre de l’Économie. Leur objectif, aider financièrement les entreprises qui sont de plus en plus nombreuses à se retrouver dans une mauvaise passe.
Le secteur bancaire n’est pas à l’abri des impacts de la crise sanitaire engendrée par le Coronavirus. Pour ne pas pénaliser les banques européennes, des requêtes ont été adressées aux régulateurs pour reporter les stress tests. La pertinence des scénarios imaginés étant remise en cause face à la situation actuelle.
Dans l’Hexagone les TPE et les PME sont les premiers à ressentir les effets néfastes du coronavirus qu’elles sont bien nombreuses à se retrouver dans une situation économique difficile. Les TPME de Carcassonne n’échappent pas à cette règle que pour les aider à survivre, le tribunal de commerce de cette commune a mis sur pied un dispositif de soutien destiné à ces dernières.