Les entreprises ont encore du mal avec la gestion des risques

un professionnel

Selon un récent sondage, la gestion des risques demeure un exercice complexe pour 25 % des PME et des ETI. Il s’agit pourtant d’un important levier de compétitivité pour les entreprises. Un dirigeant sur cinq estime que le niveau de risques a augmenté par rapport à l’année dernière, entraînant une hausse de la vulnérabilité de l’entreprise.

Une multiplication des risques

Le risque humain figure en tête des sources de préoccupation des entreprises, cité par 3 dirigeants sur quatre.

Ces derniers appréhendent principalement :

  •  les accidents de travail ;
  •  les difficultés à trouver des employés compétents ;
  •  le départ des collaborateurs clés ;
  •  les risques psycho-sociaux et de maladies professionnelles.

En repli l’année dernière, les risques de marché arrivent en deuxième position avec une hausse de +18 % en 2020. Cette situation étant en grande partie liée à la conjoncture économique mondiale.

Les risques immatériels font également leur incursion dans le spectre des aléas qui préoccupent le plus les entreprises.

Important 40 % des dirigeants se montrent particulièrement inquiets par rapport aux atteintes à la marque et à l’image de leur société.

Une forte progression des risques réglementaires est aussi rapportée. De nombreuses entreprises se retrouvant en situation de non-conformité suite à la mise en place de nouvelles réglementations, pour ne citer que le cas du RGPD.

Enfin, depuis maintenant deux ans, le cyber-risque figure parmi les premiers aléas auxquels l’entreprise doit faire face. À ce propos, un répondant sur deux soulève la question de la protection des données. La majorité des entreprises se déclarent néanmoins capables de maîtriser une cyberattaque.

Une incidence sur le scoring des crédits

L’entreprise est aujourd’hui confrontée à des aléas beaucoup plus complexes et plus nombreux. Ce qui accroît la vulnérabilité des PME et ETI.

Ces dernières déploient d’importantes ressources et consacrent beaucoup de temps à la prévention des risques, se retrouvant ainsi démunies en ce qui concerne leur gestion.

Il s’agit en effet d’un processus complexe où l’entreprise doit reconnaître les risques, puis mettre en place un plan d’action et de suivi pour maîtriser les situations de crise.

Il faut savoir que tous ces risques sont pris en compte lors des scoring qui permettent de déterminer les conditions d’accès aux financements pour les entreprises. Aussi, ils ont un impact fort sur les modalités d’assurance professionnelle. Quelques assureurs ont toutefois consenti à réviser leurs critères de notations pour accompagner au mieux les PME et les ETI.

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