Huit mois après la Flandre, la Région Bruxellois décide à son tour de venir en aide aux commerçants locataires mis en difficulté par les contrecoups économiques de l’épidémie. À partir de mi-janvier, ces entreprises commerciales pourront bénéficier d’une aide sous forme de prêt devant régler, du moins en partie, leurs soucis de liquidités.
À l’époque d’avant-crise, force est de constater que les entreprises ont tendance à accorder plus d’importance à l’exportation en matière d’approvisionnement. Ce fut d’ailleurs le cas jusqu’à ce que l’épidémie du coronavirus ne fasse son apparition et changer la donne et permettre à l’achat local de retrouver un peu de ses couleurs.
De la même manière qu’en France et dans tous les autres pays touchés par la pandémie, l’économie de la Belgique souffre des effets des confinements. Les indépendants et les entreprises sont particulièrement exposés. La Région de Bruxelles-Capitale décide ainsi de distribuer de nouvelles aides à ces acteurs économiques, sous forme de prime variable en fonction des pertes subies.
Contrairement au confinement, les tensions entre les locataires et les propriétaires des murs commerciaux en lien avec les loyers impayés se sont quelque peu atténué depuis l’entrée en vigueur du second volet de cette mesure destinée à limiter la propagation du coronavirus. La solution proposée par les pouvoirs publics pour calmer le jeu semble porter ses fruits.
Voilà des années que dans l’Hexagone, Amazon est pointé du doigt comme étant le principal acteur de la chute des activités des libraires et des commerçants de proximité. Mais en tant que conseiller auprès des collectivités locales et délégué de l’Institut des territoires, Franck Gintrand est bien placé pour dire que cet acteur de l’e-commerce n’est pas le seul à blâmer.