Sans grande surprise, les statistiques du marché de l’immobilier de bureau au premier semestre 2020 affichent un net repli. Dans son rapport semestriel, ImmoStat parle d’une baisse de 40 % de la demande placée. La crise qui a frappé la France et le reste du monde y est pour beaucoup.
Il se peut qu’Alinéa du Mans soit contraint de fermer cet été. Le magasin a été fortement impacté par le confinement lié au Covid-19, et se trouve dans une mauvaise situation financière. Avant cela, le mouvement des Gilets jaunes et les manifestations contre la réforme des retraites ont déjà eu des répercussions sur ses comptes.
Même si une autre vague de contamination est toujours possible, la pandémie de Covid-19 semble avoir été bien contenue du côté de la Suisse. Le confinement y a bien été décrété, mais il s’est terminé beaucoup plus tôt. Cette pandémie restera un désastre sanitaire, mais pour la Suisse, les conséquences économiques sur le long terme risquent d’être encore plus importantes.
Les centres commerciaux à ciel ouvert, implantés en périphérie des villes, connaissent un essor considérable. Pour cause, la rentabilité élevée de ces zones commerciales attire les investisseurs, dont les grandes foncières. L’investissement a tout pour plaire : les terrains coûtent moins cher, il n’y a pas de contrainte urbaine, les sites sont desservis par les grands axes routiers.
La réouverture se passe très bien pour ces zones commerciales. Les clients sont de retour et la fréquentation s’accroit au fil des jours depuis la fin du confinement. En seulement six semaines, le niveau de fréquentation a atteint 84 %. Les enseignes se réjouissent du taux de transformation : la plupart des visiteurs sont des acheteurs. Mais ces derniers ne sont pas les seuls à profiter de cette affluence accrue, les propriétaires dans l’immobilier commercial sont ravis de la revalorisation de leurs titres en bourse.