L’immobilier résidentiel suisse résiste mieux à la crise sanitaire

une femme au sein de sa résidence

À la sortie du confinement, l’heure est à la reprise économique pour la Suisse, comme pour tous les autres pays. La crise sanitaire a impacté presque tous les secteurs d’activité, dont l’immobilier, mais selon les prévisions des experts, l’immobilier résidentiel s’en sortira mieux que l’immobilier commercial. Ces derniers anticipent une baisse du volume des transactions du fait du repli de la demande et du ralentissement de l’activité de construction dans le neuf.

L’immobilier commercial sera moins résilient face à la crise

Selon les experts,

L’immobilier commercial sera moins résilient que l’immobilier résidentiel face à la crise.

La régression de la demande de surfaces de bureaux sera moins importante que celle des recherches de locaux commerciaux. La baisse sera ainsi plus marquée dans l’immobilier de commerce, de la restauration et de l’hôtellerie.

En revanche, l’investissement immobilier commercial dans d’autres domaines, comme la logistique et le stockage des données, pourrait s’avérer rentable.

D’autre part, l’immobilier de la santé nécessitera davantage d’investissements dans les prochaines années.

D’autres évolutions possibles du marché immobilier suisse à plus long terme

La crise est en train d’apporter des changements dans les modes de vie et de consommation en Suisse : le télétravail gagnera du terrain entraînant une baisse progressive des besoins en surfaces de bureaux.

ImportantPar ailleurs, la montée en puissance de l’achat sur internet contribuera au dynamisme du marché de l’immobilier logistique. En effet, de plus en plus de commerçants auront besoin d’espaces pour entreposer leurs marchandises.

En parallèle, les besoins en connectivité vont aussi probablement s’accroître. Il faudrait ainsi envisager d’investir dans de nouveaux centres de stockage de données.

Outre cela, de plus en plus de salariés qui choisissent de travailler à domicile souhaiteront probablement aménager leurs appartements de manière à pouvoir bien s’isoler. La nouvelle tendance serait alors l’appartement avec des espaces dissociables à usage flexible.

En ce qui concerne les prix, aucune évolution n’est prévisible en ce moment. Tout dépendra de la relance de l’économie et du maintien du pouvoir d’achat.

À noter que les revenus des ménages ont baissé depuis le mois de mars et si la reprise économique ne se confirmait pas dans les mois à venir, les prix immobiliers pourraient chuter.

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