Euler Hermes, ce spécialiste en assurance-crédit a récemment rendu publics une note de conjoncture sur l’évolution de la santé financière et économique des entreprises de la zone euro face aux conséquences de la crise sanitaire. Les données ne présagent rien d’encourageant surtout pour la France lestée par un poids majeur.
2020 n’est décidément pas la meilleure des saisons pour le secteur entrepreneurial tricolore amené à faire face à toutes sortes de difficultés pour tenter de survivre. Et en y regardant de près, l’on constate que les problèmes financiers figurent en tête de liste de leur défi majeur en précisant que les défauts de paiement y jouent un rôle considérable.
Avec la crise sanitaire et ses conséquences, différents analystes s’accordent à dire que la France devrait s’attendre à faire face à une vague de défaillances d’entreprises dès l’année prochaine. Mais d’après Patrick Puy, un spécialiste de la restructuration, il faudrait encore patienter jusqu’en 2022 pour voir arriver ce moment fatidique. Du moins, si aucune mesure n’est prise pour éviter le pire.
Le Maroc a déployé dès avril 2020 un instrument financier devant aider les TPE et PME à survivre au ralentissement économique provoqué par le Covid-19. Un autre dispositif, baptisé Damane Relance, prend le relais à partir de juin. La situation sanitaire étant toujours critique, le pays décide de proroger cette aide et d’en assouplir les conditions d’octroi.
Stoppé net par le premier confinement, l’export a repris progressivement au sortir de l’été, pour ne plus s’interrompre même durant la seconde vague. Bercy estime cependant que des efforts restent à fournir. Un volet entier du Plan de relance, incluant chèques relance et assurance prospection, est consacré à ce secteur.