En Belgique, les commerçants ont perdu tout optimisme malgré le début des soldes, selon le SNI et l’UCM, qui ont mené une enquête auprès des détaillants. Avec tous les stocks qui leur restent, ils sont contraints de démarrer avec d’importantes remises (jusqu’à 50 %) afin de combler leurs besoins de liquidités.
Les retards de paiement auront marqué l’exercice 2020 des entreprises. En l’absence de perspectives d’amélioration à court terme sur cette question, les experts estiment que le redressement économique en 2021 dépendra en grande partie de la capacité des PME, des grands groupes et des ETI à régler à temps leurs fournisseurs.
Voilà depuis 2016 que le nombre d’entreprises défaillantes évolue chaque année dans la barre des 50 000 en France après le pic de 2014. Du moins, jusqu’en 2019 puisqu’il a fallu que l’épidémie du coronavirus ne fasse son apparition pour changer la donne et permettre à davantage de structures d’éviter la faillite.
L’impact du Covid-19 sur les entreprises sera plus grave que prévu. Cet avertissement d’Euler Hermes sonne particulièrement vrai lorsque l’on s’attarde sur ses prévisions concernant la situation de trésorerie des compagnies de la zone euro en 2021. Face à ces perspectives inquiétantes, le soutien des États se révèle plus que jamais crucial.
De la même manière que tous les pays frappés par l’épidémie de Covid-19, le Maroc assiste à une augmentation significative des demandes de financement d’urgence de la part des entreprises. Cette année, la Caisse centrale de garantie du royaume prévoit de traiter jusqu’à trois fois plus de prêts professionnels que la normale.