Total envisage de rapatrier à Paris la gestion de sa communication financière et de sa trésorerie. C’est du moins ce qu’a fait savoir Patrick Pouyanné, son PDG lors d’une récente conférence de presse organisée par Euronext. Différentes raisons auraient incité le groupe à prendre cette décision, mais tout indique que le Brexit y est pour beaucoup.
Le spécialiste français de vins et de spiritueux Marie Brizard Wine & Spirits connaissait de graves problèmes financiers, accentués par la nouvelle taxe sur les vins aromatisés et les pertes enregistrées en Pologne. L’entreprise se devait de trouver une solution à sa situation. Son premier actionnaire, la Cofepp, lui a sauvé la mise en lui accordant des fonds, avec quelques réserves cependant.
Les mouvements soucieux qui ont débuté à la fin de l’année 2019 ont occasionné de lourdes pertes pour l’Opéra de Paris. Avec 60 spectacles annulés, l’un des lieux de spectacle les plus fréquentés de la capitale affiche déjà des pertes évaluées à plus de dix millions d’euros. Elle présente actuellement la note la plus salée relative à ces événements.
En septembre de l’année dernière, Total s’est engagé à revoir à la hausse sa politique de retour à l’actionnaire à travers une augmentation drastique de son dividende. Mais pour y parvenir, ce géant pétrolier tricolore se doit de maintenir le cours de ses actions à un niveau relativement élevé. Ce qui est chose faite si l’on croit son potentiel d’appréciation.
Selon l’agence France Trésor (AFT), la France envisagerait de lever 205 milliards d’euros d’obligations à moyen et long terme cette année. En progression de 5 milliards par rapport à celles de l’année dernière, ces émissions représentent un record pour l’Hexagone, dont le besoin prévisionnel de financement s’élève actuellement à 230,8 milliards d’euros.