Depuis le début de la crise du Covid-19, un grand nombre d’entreprises américaines ont dû se réorganiser et privilégier le télétravail. Comme l’expérience s’est avérée satisfaisante pour la plupart d’entre elles, la demande locative en locaux professionnels pourrait fléchir de manière significative après le confinement. D’autant plus que les applications favorisant le travail collaboratif ne cessent de s’améliorer afin de permettre aux travailleurs de rester aussi productifs à la maison qu’au bureau. À New York, les experts immobiliers s’attendent à la diminution des surfaces louées par les entreprises dans les prochaines années.
Après des années de morosité, le marché de l’immobilier commercial a retrouvé un certain dynamisme en 2019. Mis à part les opérations d’envergure qui ont été conclues, pour ne citer que les emplacements « prime » situés sur l’avenue des Champs-Élysées et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, les dernières statistiques font état d’un regain d‘intérêt des investisseurs pour le secteur.
La crise sanitaire actuelle n’invite pas à l’optimisme, et les bailleurs commerciaux au Royaume-Uni ne diront pas le contraire. Ils s’attendent déjà à d’énormes pertes puisque la quasi-totalité de leurs clients sont contraints de fermer boutique et nombreux sont ceux qui risquent de ne pas pouvoir rouvrir, une fois la situation revenue à la normale.
En ces temps de crises, celle du coronavirus ayant succédé à celle des Gilets jaunes, les commerçants sont confrontés à des difficultés financières. Face aux pertes engendrées par la fermeture de leurs commerces, ils sont dans l’incapacité de payer leur loyer. Aujourd’hui, ils s’attendent à un geste fort du gouvernement. De toutes parts des voix s’élèvent pour demander une annulation pure et simple des loyers ; un simple report étant jugé insuffisant.
Un des plus prestigieux hôtels particuliers de Paris, le 43-45 avenue d’Iéna dans le 16e arrondissement appartient désormais à Groupama immobilier. Ce bâti, datant du XIXe siècle, et dont la surface est supérieure à 2 600 m², a coûté 38,5 millions d’euros à ce gestionnaire d’actifs immobiliers. L’acquisition a été faite pour le compte de la SCI Agrica Patrimoine Foncier. Selon le directeur des investissements de l’entité, Alexandre Reinbold, il s’agissait d’une opportunité rare sur un marché très tendu comme celui de la capitale.