Depuis le début de la crise du Covid-19, un grand nombre d’entreprises américaines ont dû se réorganiser et privilégier le télétravail. Comme l’expérience s’est avérée satisfaisante pour la plupart d’entre elles, la demande locative en locaux professionnels pourrait fléchir de manière significative après le confinement. D’autant plus que les applications favorisant le travail collaboratif ne cessent de s’améliorer afin de permettre aux travailleurs de rester aussi productifs à la maison qu’au bureau. À New York, les experts immobiliers s’attendent à la diminution des surfaces louées par les entreprises dans les prochaines années.
Selon certains observateurs,
Les espaces loués par les entreprises, notamment celles qui œuvrent dans le secteur des services et de la finance, pourraient réduire sensiblement après la crise du coronavirus.
Néanmoins, il se pourrait que certaines firmes préfèrent garder la même surface afin de pouvoir disposer plus d’espaces de travail et appliquer les mesures de sécurité sanitaire.
D’autre part, afin de réduire les coûts d’exploitation, certaines entreprises transforment les surfaces inoccupées en espaces de coworking. D’autres optent tout simplement pour la sous-location étant donné qu’elles n’ont besoin qu’environ 50 % de l’espace de travail.
Pour la ville de Manhattan, la chute de la valeur des actifs des plus importants acteurs de l’immobilier de bureaux pourrait aggraver l’impact de la crise sur le marché de l’investissement immobilier commercial.
Les acteurs du secteur de la technologie feront sans doute partie des entreprises qui vont maintenir le nombre des collaborateurs travaillant en local.
Toutefois, selon un expert du secteur,
Celles-ci devraient effectuer une réévaluation complète de tous les facteurs déterminants avant de renouveler leurs contrats de bail ou signer un nouveau contrat : leur localisation (taille et concentration), et la situation réelle du marché dans lequel elles interviennent.
Important Il est donc probable qu’un certain nombre de ces entreprises choisissent de s’implanter dans des zones un peu éloignées des centres urbains, d’après toujours cet expert. Une situation susceptible de faire baisser les prix de location dans l’immobilier de bureaux.