Les plateformes de financement participatif proposent aussi le prêt garanti par l’État pendant la crise sanitaire. Seulement, les entreprises éligibles préfèrent se tourner auprès des banques, dont les conditions paraissent plus intéressantes. Même si la reprise a été un peu plus animée, la production de PGE sur les sites de crowdlending demeure atone.
Depuis la publication de la loi Pacte il y a un an, les plateformes de financement participatif peuvent lever jusqu’à 8 millions d’euros pour un seul projet. Ce relèvement de plafond a profité à tous les acteurs de la finance participative, surtout ceux spécialisés dans l’immobilier. La perspective d’un nouvel abaissement de ce montant maximal au niveau européen inquiète logiquement la profession.
Considérée comme une alternative viable au financement bancaire, la finance participative dans l’immobilier connaît un essor remarquable, en France comme ailleurs. Au Maroc, par exemple, ce filon brasse l’essentiel des collectes réalisées dans l’ensemble du Royaume. Malgré sa progression quasi exponentielle, son poids dans l’ensemble du système financier marocain demeure très faible.
Comment gagner l’engagement des citoyens en faveur d’un projet énergétique respectueux de l’environnement ? Apex Energies et Enerfip semblent avoir la réponse. Les deux groupes lancent une campagne de crowdfunding pour des parcs photovoltaïques déployés dans deux localités de la Région Centre-Val de Loire. L’opération de levée de fonds cible uniquement les résidents des communes limitrophes des installations.
En 2020, le nombre de projets d’énergies renouvelables réalisés en partie avec un financement participatif n’a de cesse de croître. Même les grands groupes internationaux adoptent ce type de montage, contribuant au passage à une nouvelle dynamique sur les plateformes de collecte en ligne. Certains opérateurs ont même choisi de se spécialiser dans les levées de fonds au profit des EnR.