En France, la notoriété de ce type de financement qu’est le crowdfunding n’est plus à prouver. Le système n’a d’ailleurs fait que se consolider si l’on tient compte de la croissance des fonds collectés sur la période d’exercice de 2018. Une saison qui a également été marquée par l’émergence des fonds en royalties.
La finance participative n’est en aucune façon une forme évolutive du soutien financier des acteurs traditionnels, comme tiennent à véhiculer bon nombre d’observateurs. À tout bien réfléchi, il s’agit d’un canal complémentaire, car les principales cibles doivent être les enseignes qui ont du mal à accéder à des crédits bancaires. D’autant plus qu’elle s’apparente plus au « love money ».
Il faut croire que les Français tiennent à préserver leurs patrimoines. Pour preuve, le gouvernement a mis sur pied un système de jeux destinés à financer la restauration de monuments, grâce à la loterie. Mais il s’avère que ce n’est pas suffisant pour les sauver tous. Ainsi, pour combler le vide, le crowdfunding est entré en scène.
En France, nombreuses sont les plateformes de financement participatif que pour obtenir une meilleure part du marché, elles se doivent de proposer des offres vraiment intéressantes. Dans ce domaine, Miimosa est l’une de celles qui sont parvenues à sortir du lot en choisissant l’agriculture comme modèle. Et il faut croire que ça marche si l’on tient compte du nombre de projets financés depuis son lancement.
Pour Audi, l’heure est à la conquête de ce système de financement où des individus s’unissent pour financer la mise en œuvre d’un projet. Ce constructeur d’automobiles, sportives et de luxe allemand a en effet intégré le crowdfunding dans sa stratégie de la transformation de la culture d’entreprise en y apportant une touche personnelle.