Solylend détient tous les atouts qui lui permettraient de développer au mieux ses activités

capture ecran du site solylend

Ces dernières années, les projets à impact social ou environnemental positif connaissent un essor fulgurant. Le fait est que, plus d’autres, ils trouvent facilement des investisseurs prêts à les financer. C’est en évoluant dans cet univers que la plateforme de financement participatif Solylend puise sa force. D’ailleurs, cette jeune pousse de vingt mois ambitionne déjà de développer au mieux ses activités, grâce aux différents atouts dont elle dispose.

Avec seulement vingt mois d’activité, Solylend peut se vanter de ses performances face à l’avenir incertain du financement participatif. Cette plateforme évolue en effet dans un secteur en pleine période de mutation et qui a été fortement marqué par des défaillances dernièrement et une forte concentration des acteurs. Pourtant, elle est parvenue à s’y faire une place ne serait-ce que d’énumérer sa dernière levée de fonds de 1,4 million d’euros.

Et si elle est arrivée, c’est grâce à une stratégie basée sur un modèle économique solide et en plein essor, mais également due au choix de ses investisseurs. Ce qui lui permet de se fixer des objectifs ambitieux qu’elle compte bien réaliser dès cette année.

Des objectifs ambitieux pour 2019

Pour Solylend, 2019 s’annonce sous le signe de la croissance si l’on se réfère aux différents objectifs que Nicolas Pereira, son fondateur s’est fixés.

Dans ce sens, l’entreprise prévoit par exemple de recruter une dizaine d’employés spécialisés dans la communication, le fundrising et le commerce. Tout cela, dans l’optique où le statut de conseiller en investissements participatifs (CIP) lui sera accordé d’ici quelque mois pour lui permettre d’accéder à différents avantages. Entre autres :

  • La suppression du plafond d’investissement de 2 000 euros pour un montant nettement plus élevé ;
  • La capacité à proposer des offres spécifiques pour les entreprises, les fonds, les fondations, ou les associations.

En attendant, l’enseigne mettra tout en œuvre pour atteindre une grande partie de ses desseins dès cette année si l’on croit Nicolas Pereira qui s’est exprimé en ces termes :

D’abord, contribuer à financer 4 millions d’euros de projets en 2019. Une partie des projets seront axés sur le développement dans les pays du Sud, tels que l’accès à l’énergie ou à l’eau. D’autres seront eux déployés en France et en Europe et concerneront par exemple les énergies renouvelables, les transports propres ou encore l’agriculture biologique.

Nicolas Pereira.

Un choix stratégique fructueux

Si Solylend est actuellement en mesure de se fixer de tels objectifs, c’est que ce site spécialisé dans le crowdfunding peut compter sur un plan stratégique fructueux.

En matière de modèle économique par exemple, l’enseigne a choisi de sortir des sentiers battus en ciblant une clientèle sensible au sujet de l’impact écologique et social. À son fondateur d’expliquer :

Notre chance est qu’aujourd’hui, certains projets sont dans l’obligation de cocher une case financement participatif dans leur montage financier. La situation juridique et les appels d’offres ramènent à nous toute une typologie d’acteurs, alors que nous sommes peu de plateformes spécialisées sur cette thématique.

D’un autre côté, son choix quant à ses investisseurs s’est avéré une excellente initiative. L’établissement a en effet, préféré collaborer avec des opérateurs locaux composés de business angels de la région, de Bpifrance ou encore du fonds Technostart opérés par Bordeaux Technowest pour lui permettre de collecter récemment 1,4 million d’euros. D’après Nicolas Pereira, il s’agirait d’une option délibérée en s’exprimant en ces termes :

Pour notre première levée, compter sur des partenaires locaux avait du sens. Intégrer des fonds parisiens en equity trop tôt dans l’histoire d’une entreprise peut avoir un effet structurant, mais aussi donner trop de rigidité.

Nicolas Pereira.

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