Thomson Computing mise sur le crowdfunding pour développer ses activités

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En France comme un peu partout dans le monde, le marché de l’informatique est fortement dominé par des acteurs étrangers que les entrepreneurs français peinent à se faire une place. Dans cet univers concurrentiel, Thomson Computing est l’un des rares opérateurs hexagonaux à détenir une part plus ou moins conséquente. Il prévoit même de développer ses activités en misant sur le crowdfunding.

7%, c’est la part de marché détenue par Thomson Computing sur les unités de PC portables et tablettes commercialisés sur l’ensemble du territoire français. Autant dire qu’elle est plutôt minime si l’on se réfère aux 80% de ses six principaux concurrents. C’est l’une des principales raisons incitant le dirigeant de l’entreprise à trouver une solution qui lui permettrait de développer ses activités.

Ainsi, plus de cinq ans après sa dernière levée de fonds, l’enseigne décide de recourir à nouveau à ce système en faisant appel au crowdfunding. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre Stéphan Français, son dirigeant, lors d’une réunion entre investisseurs intéressés par cette méthode de transaction financière.

Un petit parmi les grands

Dans l’Hexagone, le marché de l’informatique est essentiellement dominé par des enseignes spécialisées comme Lenovo, Apple, Asus, Acer, Dell ou HP. D’après Stéphane Français, ce sont mêmes les :

« Six marques qui tiennent 80 % du marché mondial du PC appliquent des modèles d’industriels de l’automobile ».

Stéphane Français.

Face à ces géants, Thomson Computing ne fait pas le poids puisque depuis l’obtention de sa licence d’exploitation de la marque Thomson en 2013, sa part est estimée à 7%. Et s’il est parvenu à maintenir cette performance, c’est grâce aux créneaux laissés par la commercialisation de PC à moins de 300 euros où il rivalise avec Schneider.

Ainsi, pour garder le rythme, la société mise sur différents atouts :

  • La vente de modèle à bas coût ;
  • L’externalisation de l’assemblage (en Chine), du prototypage, de la distribution et du service après-vente ;
  • Le ciblage du marché grand public en s’écartant volontairement du marché professionnel.

Le crowdfunding à la rescousse

Il va sans dire que Thomson Computing a trouvé son créneau auprès du marché grand public. Du moins, jusqu’au 11 mars prochain où l’entreprise prévoit de collecter 1 million d’euros auprès d’investisseurs internautes via la plateforme de financement participatif Tudigo.

Rajoutée aux 19 millions d’euros confiés par des investisseurs institutionnels, cette somme permettrait à l’enseigne de faire d’une pierre, deux coups :

  • Développer ses activités à l’internationale ;
  • Développer sa gamme de produits ;

Pour cette seconde ligne, Stéphan Français a d’ailleurs laissé entendre que :

« Il sera possible de recharger sans fil son téléphone portable en le posant sur le bord du PC ».

Stéphane Français.

Concrètement, la société prévoit de monter en gamme en proposant des modèles premiums dont le prix pourrait s’élever à 2 000 euros. En procédant ainsi, la société prévoit de décupler son chiffre d’affaires à 150 millions d’euros, voir 500 millions d’ici cinq ans. Ce qui lui permettrait par la même occasion de démontrer qu’elle est parfaitement capable de se lancer dans l’innovation.

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