Un investissement facile d’accès, et pourtant très rentable, c’est en quelques mots les raisons qui expliquent le développement du financement participatif dans le secteur de l’immobilier. Il attire ainsi de plus en plus d’investisseurs, de tous les budgets, particuliers ou entreprises. Il est effectivement possible de participer au projet avec quelques centaines d’euros seulement.
Bien que les Fintech n’aient aucun mal à réunir des fonds auprès d’investisseurs pour assurer leur croissance, elles souffrent de la fragilité de leur business model. Ainsi, nombre de jeunes pousses innovantes ont dû fermer leurs portes. Cette situation aurait-elle incité les régulateurs bancaires à contrôler davantage l’activité de ces nouveaux arrivants ? Explications.
Le financement participatif immobilier commence à attirer toutes les catégories d’investisseurs. L’entrée en vigueur de la loi Pacte qui définit le seuil légal à 8 millions d’euros, contre 2,5 millions d’euros auparavant, a permis aux plateformes spécialisées dans ce domaine de s’ouvrir aux grands investisseurs. Les résultats sont plus que satisfaisants pour l’année 2019 avec presque 130 millions d’euros de capitaux recueillis, rien que sur les six premiers mois. Comparé à l’année dernière à la même période, le montant a pratiquement doublé.
Aucun secteur n’échappe à la révolution numérique. De la finance (fintechs) à l’assurance (assuretechs), en passant par la santé (biotechs), les disrupteurs s’attaquent à tous les pans de l’économie. Mais parfois, la nature même de ces start-ups tend à compliquer la recherche de capitaux. Dans le monde des biotechs, le financement participatif, ou crowdfunding, est actuellement le moyen le plus populaire pour trouver des fonds.
Actuellement, une personne souhaitant monter un projet immobilier dans la région francilienne, concernant notamment la construction de résidences pourrait aisément trouver un soutien financier. En effet, les plateformes de financement collaboratif viennent au service des promoteurs immobiliers, tout en assurant aux particuliers investisseurs, la rentabilité de leur placement. Ces derniers restent attirés par cette pratique.
Avec le boom du financement collaboratif, les promoteurs immobiliers sont en mesure de trouver l’argent nécessaire au lancement de programmes immobiliers. Les demandes de permis de construire vont-elles augmenter malgré que ce type d’investissement soit particulièrement risqué ? En tout cas, les investisseurs sont séduits par l’attractivité du rendement y afférent.
Au Maroc, l’offre de produits financiers est pléthorique et continue de s’enrichir avec l’arrivée de la finance participative. Le processus d’institutionnalisation a certes pris du temps, mais la pratique se positionne de manière progressive et sûre sur le marché. Une centaine d’agences et établissements financiers propose ce produit dans leur catalogue.
En Grande-Bretagne, la conjoncture n’est pas très favorable au secteur du crowdfunding. En raison des risques liés au brexit, la demande de financement stagne. Certaines plateformes ont revu leurs prévisions de croissance à la baisse. C’est le cas par exemple de Funding Circle qui a réduit de moitié ses objectifs de chiffres d’affaires pour l’exercice 2019.