Le financement participatif immobilier met en avant une rentabilité attractive

Dons financiers sur clavier ordinateur

Un investissement facile d’accès, et pourtant très rentable, c’est en quelques mots les raisons qui expliquent le développement du financement participatif dans le secteur de l’immobilier. Il attire ainsi de plus en plus d’investisseurs, de tous les budgets, particuliers ou entreprises. Il est effectivement possible de participer au projet avec quelques centaines d’euros seulement.

Le financement participatif, dans son idée de base qui consiste à financer un projet à plusieurs avec l’aide d’un large public, existe depuis des décennies. Cette méthode a toutefois pris de l’ampleur dans les années 1990 avec le développement d’Internet.

Depuis, elle s’est grandement diversifiée, et se trouve déployée dans des projets de nature très variée. Le financement participatif est proposé par de nombreuses plateformes web, voyant la participation d’investisseurs aux profils divers.

C’est ainsi qu’en 2011, il a fait son apparition dans le secteur de l’immobilier en France. En quelques années, cette pratique a réussi à séduire de nombreux investisseurs, les professionnels ainsi que les particuliers.

Un investissement plus ou moins risqué

En 2018, 185 millions d’euros de fonds ont été collectés grâce au financement participatif immobilier. Les projets financés sont variés, parfois une construction, d’autres fois une rénovation ou une promotion immobilière. Ils concernent en général des logements collectifs, ou parfois, des immobiliers tertiaires.

Le principe est assez simple. Un particulier ou une entreprise participent au financement d’un projet immobilier. En échange de leur prêt, ils recevront une rémunération. Le ticket d’entrée est généralement faible, 1 000 euros en moyenne. Certaines plateformes vont même jusqu’à accepter les investissements comptés en centaines d’euros. Cette facilité d’accès fait d’ailleurs partie des raisons pour lesquelles ce type d’investissement attire toujours plus de participants.

Il n’est pourtant pas sans risque. En effet, en raison de la multiplication des opérations de financement, le délai de réalisation de chaque projet prolonge. Un retard dans la finalisation des projets implique cependant un décalage dans la perception du retour sur investissement.

En outre, son développement encore récent constitue un risque pour cette pratique. Les acteurs du secteur n’ayant pas encore eu le temps d’évaluer ses pièges réels. Les résultats obtenus jusqu’alors augmentent néanmoins son attrait auprès des investisseurs potentiels.

Des rendements nettement plus élevés

Le rendement obtenu dans le cadre du crowdfunding immobilier suffit à expliquer sa croissance en France. Les investisseurs peuvent effectivement profiter d’un taux de rendement annuel allant jusqu’à 7 à 10 %, alors que le marché immobilier affiche un taux de 3 à 4 %.

Il reste donc à sécuriser ses investissements de façon à réduire les risques. Pour ce faire, il est important de bien sélectionner le projet sur lequel investir.

Certains investisseurs choisissent ainsi de participer uniquement à des projets qui bénéficient d’une garantie bancaire. L’existence de cette dernière est communiquée dans la note de synthèse du projet concerné. Mais, hormis la garantie bancaire, l’investisseur peut tout simplement se baser sur le taux de précommercialisation du bien à financer. L’idée est ainsi de choisir des projets ayant des avancées concluantes, avec un taux de précommercialisation de 50 % au minimum.

Une autre façon de sécuriser ses investissements est également de les partager sur plusieurs projets. Il s’agit ainsi d’investir un capital plus ou moins limité sur chacun des projets jugés pertinents et rentables. Lorsque le montant investi est moins important, le risque sera plus réduit.

Les investisseurs doivent toutefois savoir que le financement participatif fait l’objet d’impositions. La fiscalité reste néanmoins avantageuse. Les investisseurs imposables sont soumis au Prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Ceux qui ne le sont pas doivent simplement payer des cotisations sociales qui s’élèvent à 17,2 %.

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