Depuis le phénomène de hausse record des coûts des énergies, les automobilistes éprouvent des difficultés accrues pour s’approvisionner quotidiennement en carburant. Désireux de réduire son émission de gaz à effet de serre, l’exécutif a profité de l’occasion pour inciter les consommateurs à choisir les voitures électriques.
La crise du marché automobile se gâte de nouveau depuis quelques mois, sous l’effet de la faible croissance économique et de la pénurie de semi-conducteurs. Pour les constructeurs, cette situation aurait pu être pire sans la résistance des ventes aux flottes. Sans surprise, les marques font tout pour séduire et fidéliser cette clientèle.
Parallèlement à celui du gaz, le coût des carburants à la pompe a connu une flambée mémorable, entraînant une augmentation des dépenses des consommateurs. Soucieux de réaliser des économies, de nombreux particuliers se sont laissés séduire par les voitures électriques. Neuves ou achetées d’occasion, ces dernières continuent de titiller l’intérêt d’un nombre croissant d’automobilistes.
L’embellie du secteur automobile de l’été dernier aura été éphémère. Dès janvier 2022, la tendance globale penche plus vers la décroissance, sur fond de pénurie de composants électriques et incertitudes géopolitiques. Les ventes de véhicules utilitaires légers en février confirment cette orientation loin d’arranger la situation des constructeurs et des distributeurs.
Dans la lignée d’un marché automobile morose en début d’année, les ventes de voitures particulières et de véhicules utilitaires légers aux entreprises sombrent de nouveau en février. Selon les données d’Arval Mobility Observatory, les immatriculations au profit des sociétés se sont contractées de 13 % en un an.