Le crowdfunding est un mode de financement qui gagne progressivement en popularité, poussant même le Conseil de l’Union européenne à standardiser les lois qui le règlementent en Europe. Bien qu’utilisable pour tous les types de projets, le financement participatif trouve surtout écho auprès de ceux qui veulent se lancer dans l’immobilier. Le crowdlending, quant à lui, peine à décoller.
Le crowdfunding connait un essor grandissant. Les porteurs de projet qui ont recours à ce type de financement se heurtent pourtant à un obstacle de taille : s’ils souhaitent faire participer des étrangers, ils doivent se renseigner sur les lois en vigueur dans le pays du potentiel investisseur, avec les complications que cela entraine.
Les Genevois ont répondu présents à une campagne de financement participatif immobilier lancée pour la toute première fois dans leur ville. La preuve en est qu’ils étaient bien nombreux à manifester leur intérêt pour ce type d’opération. Celui qui a permis à certains d’entre eux de devenir copropriétaires d’un immeuble locatif à plein cœur de Bernex.
Voilà près d’une année que la Fondation Société Générale et la plateforme européenne crowdfunding Ulule se sont alliées pour faire de ce type de financement un levier d’accompagnement pour différents projets en ciblant principalement les desseins associatifs d’insertion. Un choix qui s’est avéré judicieux si l’on croit les premiers résultats.
Les particuliers et les collectivités locales sont amenés à jouer un rôle important dans le cadre de la transition énergétique, pour peu qu’on leur donne les moyens et la possibilité d’en être des acteurs. C’est en tout cas l’avis de l’Ademe. L’agence ne cesse d’ailleurs d’encourager la participation citoyenne dans les projets de développement durable via les plateformes de crowdfunding.