Le documentaire Hold-up qui est sorti en novembre a beaucoup fait du bruit, en raison de ses théories très controversées. C’est surtout l’action, ou plutôt l’inaction, des sites de finance participative qui a soulevé de nombreuses questions. Sous le feu des critiques, ces plateformes ont tenu à renforcer leur politique de sélection.
Quentin Romet est convaincu que cette alternative aux modes de financement traditionnels a de l’avenir. Malgré la crise de Covid-19, les investisseurs sont aujourd’hui davantage nombreux à se tourner vers la plateforme Homunity. Selon son président, en effet, le secteur immobilier a été moins touché par l’instabilité économique que d’autres.
EDF, à travers sa filiale spécialisée dans les énergies vertes, décide de lancer une opération de collecte pour financer une partie d’un vaste chantier d’installations de panneaux photovoltaïques en Côte-d’Or. Au-delà de l’aspect financier, le choix de la finance participative s’inscrit surtout dans une démarche de sensibilisation des riverains autour du projet.
Le crowdfunding, un mode de financement alternatif et citoyen, permet depuis quelques années de soutenir les projets durables et écologiques en France. Presque toutes les plateformes organisent des collectes autour de ce thème. Pour éviter les dérives, un label a été créé pour attester de la qualité environnementale des campagnes organisées sur ces sites.
Dans la foulée d’autres collectivités territoriales en France, la municipalité de Courbevoie semble également céder aux sirènes de la transition énergétique. La ville envisage d’équiper certains bâtiments municipaux de panneaux solaires. Afin de financer ces travaux, elle compte impliquer ses habitants dans une opération de crowdfunding dont les termes et les objectifs restent à définir.