L’énorme poids du parking dans la politique de mobilité de Nielsen

 un parking de voitures

Nielsen a déménagé son siège social à Bezons en 2019. Ce changement d’adresse a provoqué quelques remous dans l’organisation du groupe, en particulier dans le domaine des stationnements. Deux ans après, ce problème persiste et occupe même une place importante dans la planification de la mobilité des salariés du cabinet.

Le déménagement de Nielsen de Cergy à Bezons en 2019 vise à rapprocher la compagnie de ses principaux clients et prospects ayant leur siège dans le quartier de La Défense. Pour les salariés et les cadres, ce mouvement impose une nouvelle logistique en matière de déplacement. Le principal défi réside dans le manque de place de parking dans le nouvel immeuble, un problème qui affecte toute l’organisation de la mobilité des salariés du groupe.

Nielsen s’est donc résolu à trouver des solutions, telles que les VTC, les transports en commun et même une prime d’abandon du véhicule de société, mais les difficultés perdurent encore.

Un manque de parking persistant pour la flotte de Nielsen

La flotte de voiture de fonction de Nielsen comporte 147 véhicules, constitués en majorité de modèles diesel. Les motorisations à essence et hybrides représentent respectivement 28 et 21 unités du parc. Les SUV dominent le classement des carrosseries, suivis de près par les crossovers et les berlines. L’inventaire du groupe fait aussi apparaître des :

  • breaks ;
  • monospaces ;
  • monovolumes.

Le parc automobile de l’enseigne se veut peu polluant, avec une émission de CO2 moyenne de 110 g/km pour les thermiques et 81 g/km pour les hybrides. L’entreprise compte poursuivre son effort en la matière et augmenter la part des hybrides à 50 % en 2022. Cette flotte professionnelle ne prend pas encore en compte les voitures individuelles des cadres et des salariés, y compris les deux-roues.

Nielsen doit gérer au quotidien les stationnements de ces autos, ce qui constitue un véritable casse-tête. Le nouveau siège du groupe compte seulement 250 places de parkings pour 500 salariés, dont la majorité utilise quotidiennement une voiture. Pour gérer les pics de tension sur les places de stationnements, la compagnie utilise l’application MyCarSpot. Les données collectées par cet outil permettent d’optimiser l’organisation des salariés véhiculés et d’attribuer les priorités aux places de stationnements en fonction de la situation personnelle ou de l’éloignement, entre autres.

Télétravail et prime de renoncement au véhicule de société

Ce soutien technologique ne suffit pas encore à soulager la pression autour des places de parking dans le nouvel immeuble de Nielsen. Le groupe a aussi négocié l’accès à des emplacements situés près de ses nouveaux locaux, dont certains se trouvent dans des parkings publics, d’autres dans de grandes surfaces ou dans des résidences.

Bien avant le télétravail induit par la crise sanitaire, l’entreprise a mis en place le « home office », une organisation qui impose le travail à domicile pour certains salariés pendant deux jours par semaine.

Nielsen encourage également l’utilisation de vélo pour se rendre au travail. Entre 20 et 25 salariés ont adopté ce mode de transport depuis deux ans. Une quinzaine d’entre eux ont bénéficié du forfait « Mobilité vers Bezons » de 200 euros. Le groupe offre par ailleurs gratuitement les titres de transport des salariés qui acceptent de se rendre au travail via les transports en commun ou qui utilisent l’un des parkings intermédiaires loués ou non par Nielsen.

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