Les deux confinements de 2020 et les mesures restrictives liées à la pandémie ont durement frappé tout un pan de l’économie française. L’industrie automobile a particulièrement soufferte de conséquences de la crise, sauf les segments des voitures électriques et la LLD. Les chiffres de décembre démontrent une nouvelle fois la résilience de ces deux branches de l’auto.
2020 a été une année sombre pour l’ensemble du secteur automobile. Les immatriculations de véhicules neufs ont lourdement chuté par comparaison avec les résultats exceptionnels de 2019. Cette tendance s’est encore poursuivie en décembre.
Les constructeurs et les concessionnaires se félicitent cependant de la bonne tenue des voitures hybrides et électriques. Ce sont quasiment les seuls segments à enregistrer des chiffres à la hausse par rapport à l’année précédente. La LLD jouit du même dynamisme, en dépit d’une fin d’année en demi-teinte. Ce mode d’acquisition jouit notamment de l’intérêt des entreprises, attirées par sa flexibilité et son coût facile à maîtriser.
L’adoption des technologies de mobilité verte et écologique accélère au sein des entreprises. C’est l’information cruciale révélée par Sesamlld dans son baromètre de 2020.
D’après le syndicat des entreprises de location longue durée et des services mobilités, les voitures hybrides, électriques, au GPL et autres motorisations vertes ont dépassé pour la première fois le nombre d’immatriculations des véhicules thermiques à essence. En décembre, ces voitures à faible émission carbonique ont été écoulées à 16 398 unités en LLD.
ImportantCela représente un bond de 18,84 points en parts de marché par rapport à l’année précédente.
Les modèles à essence voient leur courbe évoluer en sens inverse, avec des immatriculations calculées à 15 373 exemplaires, contre 20 859 unités un an auparavant, soit une différence de – 8,17 points.
Ces automobiles représentent 23,94 % des immatriculations en LLD sur cette période. Le diesel a aussi connu un recul notable (-10,67 %), avec 32 450 exemplaires mis sur les routes françaises. Cette motorisation continue malgré tout de dominer les acquisitions en LLD, avec une part de marché évalué à 50,53 %.
Au total, 64 221 véhicules légers ont été immatriculés en LLD durant le dernier mois de 2020. Ce volume est en léger recul (-1,2 %) par rapport à décembre 2019. Sesamlld précise toutefois que ce recul s’inscrit dans une tendance baissière observée depuis octobre, lorsque la situation sur le front sanitaire s’est dégradée.
Le repli constaté en décembre est toutefois limité et confirme même le statut de la LLD comme nouvelle place forte des constructeurs et vendeurs de voitures.
Les parts de marché de la LLD ont sensiblement progressé fin 2020, comme lors des six mois précédents. Cette spécialité contribue à hauteur de 29,3 % des nouvelles immatriculations de décembre, contre 26,5 % en décembre 2019 (58,5 % pour les ventes aux entreprises). Dans le même temps, les ventes hors LLD poursuivent leur régression, avec 153 319 exemplaires vendus, soit -15,1 %.
