Moins de nouvelles immatriculations et plus de parts de marché pour la LLD en 2020

plaque d immatriculation voiture

Les acteurs de la LLD en France dressent un bilan 2020 globalement positif, en dépit d’une baisse des nouvelles immatriculations sous l’effet de l’épidémie de Covid-19. L’activité enregistre notamment un gain en parts de marché par rapport à l’année précédente, sans oublier le succès grandissant des modèles électriques et hybrides.

L’industrie automobile a beaucoup souffert du ralentissement économique induit par le nouveau coronavirus en 2020. Et la reprise s’annonce ardue pour le secteur, en France comme à l’international. Le secteur de la LLD semble pourtant résister tant bien que mal à la crise, si l’on se fie aux premiers chiffres dévoilés par Sesamlld.

Les acteurs spécialisés se félicitent notamment de la bonne dynamique du parc roulant géré et voient d’un bon œil la résistance de la LLD comparée au reste du marché automobile. Les nouvelles immatriculations de voitures hybrides et électriques progressent au contraire, signe d’une plus forte sensibilisation des entreprises à la question environnementale.

La croissance des véhicules hybrides et électriques se maintient

En dépit de la crise, les ventes de voitures électriques et hybrides en location longue durée ne faiblissent pas. Elles ont progressé de 114,2 % en 2020, soit plus du double des volumes réalisés en 2019. Au total, 77 615 nouveaux véhicules à propulsion alternative ont été acquis en LLD en France, ce qui représente une part de marché globale de 14,8 %.

Là aussi, Sesamlld constate une nette hausse comparée aux 9 % de l’exercice 2019. Sur la même période, les ventes de modèles diesel ou à essence chutent respectivement de 23,4 et 29,6 %.

L’intérêt croissant des entreprises envers la préservation de l’environnement explique en partie le succès des motorisations peu ou pas polluantes. D’autres facteurs pèsent aussi sur la balance. Les acteurs de la LLD soulignent notamment l’influence de la nouvelle norme WLTP, un mode de calcul qui entraîne une augmentation des émissions de CO2 des voitures neuves.

Or, cette hausse des émissions de CO2 pèse lourd sur la fiscalité des véhicules nouvellement mis en circulation. Les entreprises – principaux clients et utilisateurs des motorisations alternatives – préfèrent dès lors les électriques et hybrides, et économiser significativement sur leur budget acquisition.

Une hausse du parc géré mais un recul des immatriculations

Le marché des LLD s’est montré plus résistant que les ventes directes en 2020. Les nouvelles immatriculations de ce secteur ont reculé de « seulement » 17,4 %, contre 24,4 % pour le marché automobile dans son ensemble.

Au total, 525 431 véhicules ont été acquis en LLD l’année dernière. Le repli a été observé dans presque chaque segment. Pour les véhicules particuliers, Sesamlld rapporte un chiffre en recul de 85 000 unités en un an. La différence s’élève à -10 000 pour les utilitaires et -15 000 pour les VS. Ce bilan reste malgré tout positif : la profession est l’une des rares du marché automobile à avoir maintenu ses services et fournir un accompagnement systématique à ses clients durant les deux confinements.

Dans son rapport, Sesamlld souligne par ailleurs la progression en part de marché de la LLD (de 24,6 % en 2019 à 26,9 % en 2020). 59,6 % des automobiles acquises en entreprise se font d’ailleurs sur ce modèle. Ces chiffres devraient évoluer avec l’arrivée des acteurs publics dans ce secteur, alors qu’ils en étaient auparavant privés à cause de la circulaire Cazeneuve.

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