La course à l’intelligence embarquée est lancée auprès des industriels de l’automobile

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D’après les analystes, l’industrie automobile se prépare à franchir une nouvelle étape de son histoire en concentrant son regard sur un nouvel objectif, l’intelligence embarquée. Non pas sans raison puisque les acteurs du domaine ont découvert que dans un futur proche, ce genre de technologie jouera un rôle majeur dans leur univers.

Avec l’essor des voitures électriques et connectées, l’industrie automobile s’est trouvé une nouvelle vocation. C’est du moins, ce que s’accordent à dire les professionnels du domaine découvrant que ce revirement a aussi permis à la filière de dévoiler les véritables atouts de l’intelligence embarquée qui devraient jouer en leur faveur dans les années à venir.

Un nouveau filon à exploiter selon les constructeurs qui multiplient les stratégies pour tenter de tailler la meilleure part du gâteau. Et en y regardant de près, force est de constater que certains d’entre eux ont déjà franchi la ligne de départ dans cette course.

Un business prometteur dévoilé

En concentrant leurs regards sur l’industrie automobile, les analystes ont découvert que l’intégration de l’intelligence embarquée s’est accélérée avec l’essor des voitures connectées et électriques.

Une situation qui aurait tendance à s’accentuer selon ces experts constatant que le système a bien fait d’attirer l’attention des acteurs du secteur en faisant allusion aux équipementiers et aux constructeurs y découvrant un business prometteur.

Le cabinet PwC en donne la preuve en estimant que d’ici 2030, la part du logiciel dans la valeur des véhicules atteindra la barre des 60% pour ainsi dire que ce domaine d’activité offrira une nouvelle piste à exploiter pour ces acteurs qui auront à multiplier les efforts dans le développement des fonctions de conduite autonome et de différents logiciels embarqués.

Des potentiels qui permettront également aux professionnels de se créer des revenus supplémentaires selon Volkswagen pensant au robot taxi ou à des services digitalisés liés au leasing, à la facturation de certaines fonctions ou à l’aide à la gestion de flottes.

Et la liste des possibilités est longue selon ce géant allemand estimant d’ailleurs qu’en ajoutant ces offres à sa liste de prestations, il serait en mesure de renforcer à hauteur de 15% ses revenus en 2030. Soit, à plus de 30 milliards d’euros selon les estimations.

La course est lancée

Il va sans dire que cette découverte n’a pas laissé de marbre les industriels de l’automobile qui y voient un nouveau marché sur lequel ils doivent se positionner et tirer la meilleure partie. Inutile ainsi de préciser que la course est lancée auprès des constructeurs qui d’après les observateurs :

Rêvent de devenir des groupes technologiques.

Et ils sont déjà assez nombreux à prendre le départ si ce n’est que d’énumérer Tesla qui a ouvert la voie, Volkswagen lui emboitant le pas ainsi que Toyota, le groupe Stellantis et Renault.

Leur stratégie, accorder la faveur à la R&D (recherche et le développement expérimental) concentrant les efforts sur la création de logiciels. En creusant davantage, il serait d’ailleurs facile de constater que pour la majorité, cette politique passe par des partenariats stratégiques si ce n’est que d’énumérer le cas de :

  • Volkswagen qui s’est allié avec Microsoft pour le cloud ;
  • Renault avec Google pour son système d’information-divertissement ;
  • Stellantis avec Foxconn pour le développement de cockpits numériques ;
  • Toyota avec un spécialiste de la robotique venant de Google depuis 2016 pour le développement du système autonome et de logiciel central.

Des collaborations qui se sont évidemment accompagnées par la création d’une entité dédiée ainsi que des recrutements massifs accordant l’avantage aux ingénieurs et spécialistes de l’intelligence artificielle.

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