La course au verdissement des flottes automobiles s’accélère auprès des grands groupes

un garage automobile

Face aux enjeux climatiques, le verdissement des flottes automobiles s’accélère auprès des grands groupes qui sont de plus en plus nombreux à prendre part à la course en se fixant pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici l’horizon 2030. Un engouement qui s’explique à travers différents éléments selon les observateurs.

En France, une étude récente a démontré que les véhicules 100% électriques ne représentent que 8% du total des immatriculations auprès des flottes d’entreprise. À un niveau relativement bas selon les analystes estimant cependant qu’une tendance de fond est en train de se former pour changer la donne, grâce à différents facteurs comme les mesures fiscales, les aides à l’achat ou à la location, les réglementations européennes ou encore les engagements environnementaux des sociétés.

En creusant davantage, ces experts ont même découvert que ce changement aurait tendance à s’accélérer maintenant que les grands groupes ont décidé d’enclencher la vitesse supérieure.

La transition électrique est désormais incontournable

En Europe comme pour la France, la transition électrique est désormais incontournable pour les entreprises qui ont pour obligation de se plier aux différents dispositifs visant la neutralité carbone de leur flotte automobile.

Dans ce sens, les analystes s’accordent à dire que la nouvelle réglementation de la Commission européenne y joue pour beaucoup en interdisant la vente de véhicules thermiques dès 2035. Mais puisqu’il est essentiellement question du secteur tricolore, il faut également y ajouter la loi LOM obligeant les structures entrepreneuriales à respecter des quotas de véhicules à faibles émissions ou encore les mesures fiscales incitatives et les aides à l’achat et à la location de voitures électrifiées.

Soit, autant de leviers qui ont pour objectif ultime d’accélérer le verdissement des parcs en notant dans ce sens que de leur côté, les entreprises sont aussi nombreuses à intégrer dans leurs stratégies de développement des engagements environnementaux visant à réduire leur empreinte carbone.

Les grands groupes mènent la cadence

Avec les différents éléments susmentionnés, les entreprises n’ont plus d’autres choix que de s’engager dans le verdissement de leurs flottes automobiles. Dans ce domaine, tout indique que les grands groupes mènent la cadence étant donné qu’ils sont bien nombreux à se lancer dans une course visant à constituer des flottes 100% électriques d’ici à 2030 en employant différentes stratégies pour y parvenir.

À titre d’exemple, le groupe Siemens a orienté sa Car Policy vers les contrats de leasing réduits à douze mois pour électrifier son parc qui totalise quelque 45 000 modèles en profitant de l’occasion pour augmenter le nombre de bornes de recharge sur ses sites en Europe et dans l’Hexagone.

Pour d’autres, comme DHL, Cap Gemini, EDF Group, Ikea ou encore Schneider Electric, leur politique est plutôt basée sur celle du collectif EV100 qui, depuis son lancement en 2017, s’est donné pour mission de fédérer les grands comptes de par le monde sur l’enjeu du développement de la mobilité électrique. Un choix plutôt efficace selon l’association à but non lucratif Climate Group démontrant qu’en 2020, les membres de cet organisme ont intégré près de 10 000 modèles électriques dans leurs flottes pour ainsi dire que ce chiffre a plus que doublé par rapport à la saison précédente.

Et la liste des multinationales engagées dans la transition électrique ne fait que se renforcer, mais Climate Group tient à faire remarquer que dans le lot, La Poste est la toute première à ouvrir la voie. Ce, pour la simple raison qu’elle explore cette piste depuis une quinzaine d’années pour lui permettre de disposer de la première flotte 100% électrique en France.

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