Les voitures hybrides et électriques ne connaissent pas la crise au second trimestre

voiture electrique en charge

Les nouvelles immatriculations en France ont beaucoup souffert de la Covid-19 au deuxième trimestre 2020. Elles ont chuté de 43 %. Cette baisse spectaculaire semble pourtant épargner le segment des voitures électriques et surtout des véhicules hybrides. Entre avril et juin, les ventes d’automobile à propulsion électrique ou hybride ont bondi de 66 % en France.

Sans trop de surprise, l’industrie automobile a subi de plein fouet les répercussions de la crise de Covid-19. L’observatoire du marché automobile rapporte une chute considérable des nouvelles immatriculations au second trimestre de l’année, avec un total de 351 200 nouvelles immatriculations dans le segment des VP.

Les ventes aux sociétés ont reculé de 21 % à 73 372 unités écoulées et le secteur des véhicules utilitaires légers s’affiche avec une baisse de -38 %. Cette morosité ambiante n’affecte guère les automobiles hybrides et électriques, qui continuent leur belle croissance. Ce filon prometteur affiche ainsi une hausse de 66 % au second semestre et représente désormais plus de 16 % du total des ventes, une part qui n’a de cesse d’augmenter.

Les ventes de nouvelles voitures ralentissent au second trimestre

L’épidémie de Covid-19 n’a épargné aucun secteur de l’économie, ou presque. L’industrie automobile figure parmi les activités les plus touchées, aux côtés :

  • du tourisme ;
  • de l’hôtellerie ;
  • de l’aéronautique.

Les chiffres du dernier baromètre automobile en France mettent en évidence un fort ralentissement du marché, avec une chute de 43 % des ventes de voitures particulières.

Les nouvelles immatriculations de VUL se situent à un niveau 38 % en deçà des niveaux observés l’année dernière sur la même période.

Important De même, les ventes aux sociétés ont baissé de 21 %,

Pour 73 372 exemplaires écoulés au second trimestre.

Les voitures hybrides et électriques sauvent les meubles

La tendance baissière s’observe surtout sur les ventes de véhicules à motorisation diesel ou essence. Quant aux véhicules électriques et hybrides, ils semblent immunisés contre la crise, soutenus notamment par les acquisitions par la location longue durée des entreprises. Les ventes d’automobiles à énergies alternatives se sont ainsi appréciées de 7 % : ces solutions de mobilité alternative représentent désormais 12 % du total des ventes.

Les autos électriques, en hausse de 66 %, ont beaucoup contribué à cet essor. Les voitures hybrides ne sont pas en reste. Ce mode de propulsion est utilisé fin juin par plus de 9 % de la flotte automobile française, soit plus de 5 % de part de marché gagnée en un an.

Ces rapports encourageants contrastent beaucoup avec les 60 et 30 % de régression du diesel et de l’essence. Au-delà de la prise de conscience généralisée des utilisateurs, les choix stratégiques des entreprises de location jouent beaucoup en faveur des motorisations écologiques. Soucieuses de réduire leurs émissions en CO2, ces sociétés investissent massivement dans les véhicules hybrides et 100 % électriques. Elles font beaucoup appel à la LLD pour mettre en œuvre leur plan. Ce mode de financement pèse ainsi à hauteur de 25 % des ventes au second trimestre, soit 100 500 exemplaires écoulés.

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