En Belgique, l’entente conclue entre les partis du gouvernement accorde une importance cruciale à la transformation de la mobilité des particuliers et des professionnels dans le futur. Le texte prévoit notamment d’interdire aux sociétés l’achat de nouveaux véhicules thermiques. Les sociétés ne pourront donc offrir que des voitures 100 % électriques à leurs collaborateurs.
Après de longues semaines de négociation et seize mois après les élections législatives… de 2019, la Belgique possède finalement un gouvernement fédéral. Mais ce fut au prix de longs débats et beaucoup de compromis entre les partis qui forment la coalition.
Sur la question de la mobilité, les sept partis ont dû se résoudre à accepter le plan visant à interdire aux sociétés l’acquisition de voitures essence ou diesel d’ici à 2026. L’ambitieux accord ne laisse toutefois rien filtrer sur la manière dont le gouvernement entend exécuter ce programme ni sur son mode de financement. Le chapitre dédié au transport contient également :
Toute nouvelle voiture de société achetée en Belgique à partir de 2026 sera 100 % électrique. Après d’intenses négociations, surtout autour de ce projet, les sept partis du gouvernement ont finalement conclu un accord fin septembre.
ImportantLe texte fixe l’objectif d’interdire l’achat de modèles thermiques par les entreprises d’ici 6 ans.
À terme, ce verdissement du parc de véhicules de fonction sera étendu à d’autres solutions de mobilité utilisées par les entreprises – et par les particuliers. La coalition parle notamment d’envisager une transformation similaire pour :
L’adoption d’un système de permis à points constitue l’autre grande ambition du nouveau gouvernement, qui cherche à renforcer la sécurité sur les routes belges en ciblant :
La SNCB figure également dans les petits papiers du nouveau gouvernement. Quelque peu délaissée il y a six ans,
ImportantLa société bénéficiera d’un financement de 285 millions d’euros pour soutenir sa modernisation.
Une dotation d’investissement indexée sur les résultats financiers du groupe – surtout en cette période d’épidémie – lui sera aussi versée. Infrabel recevra pour sa part 245 millions d’euros.
Preuve de l’engagement fort du gouvernement, la SNCB se voit confier la mission d’assurer le transport de personnes sur le réseau ferroviaire outre-Quiévrain pendant les 10 prochaines années. En contrepartie, la société doit se conformer à des exigences de qualité, telles que :
Le gouvernement réclame aussi :