Créée à Bordeaux en 2017, la société de voiture de transport avec chauffeur (VTC) se démarque avec l’utilisation exclusive de véhicules entièrement électriques. Cette formule écoresponsable séduit de plus en plus de grandes entreprises, si bien que d’ici la fin de l’année 2021, Elexi compte s’installer dans plusieurs métropoles françaises.
De nos jours, l’utilisation de voitures écoresponsables rencontre un essor considérable à en juger par le succès rencontré par Elexi. Fondée par l’entrepreneur Alexandre Aubertin, l’entreprise bordelaise jouit à présent d’une activité lucrative malgré un lancement pas très prometteur.
En effet, il convient aussi de savoir qu’elle ambitionne aujourd’hui de s’étendre vers plusieurs grandes villes de France. Le principal obstacle à cette expansion est le manque d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques. Une levée de fonds est actuellement organisée afin de remédier à ce problème et de permettre à la société de VTC de concrétiser ses projets de développement.
L’idée qui a abouti à la création d’une entreprise de VTC 100 % électrique est née du fait que le père d’Alexandre Aubertin a été le premier chauffeur de taxi zéro-émission dans le département de la Gironde. Lancée il y a 3 ans, Elexi se nommait « eTransports » et commençait difficilement à percer dans le milieu en proposant différents services de transport similaires à ceux de l’américain Uber. Son fondateur explique la raison de ces débuts difficiles :
Cela ne marchait pas au début, en raison du petit nombre de véhicules électriques qui circulaient à l’époque. De plus, les quelques chauffeurs en Tesla n’étaient pas intéressés par un chiffre d’affaires supplémentaire.
Alexandre Aubertin.
La société a été rebaptisée « Elexi » depuis le début d’année. Après trois ans d’activité, elle a su se reprendre en se focalisant sur les déplacements professionnels de divers prospects : hôtels, entreprises et agences de voyage. Alexandre Aubertin a affirmé :
Nous avons connu une forte croissance de septembre 2019 à mars 2020.
Alexandre Aubertin.
Depuis 2019, les entreprises clientes souhaitent même étendre les déplacements en dehors de la ville de Bordeaux. C’est un défi qu’Elexi compte bien relever avec son projet d’expansion d’ici l’année prochaine.
Aujourd’hui, l’entreprise bordelaise paie les services de 8 chauffeurs salariés disposant de 5 véhicules KIA e-Niro et Tesla, avec un roulement de 2 x 8 h par jour. Elle travaille également en collaboration avec 15 sous-traitants afin de couvrir les activités occasionnelles.
L’entreprise de VTC projette de lancer la société « Elexi Rent », d’ici fin 2021, avec pour objectif de s’implanter dans diverses métropoles, à savoir Strasbourg, Marseille, Lille, Lyon, Nantes, Toulouse et Paris. Le projet prévoit également l’utilisation d’une cinquantaine de véhicules et une collaboration avec 150 partenaires afin que les chauffeurs de taxi et de voiture de société puissent louer sur une longue durée des véhicules électriques pour leur activité.
Cela requiert plus de bornes de recharge. Pour l’heure, Elexi utilise gratuitement durant la nuit celles d’autres entreprises ou en payant des tarifs préférentiels de 0,15 euro HT le kWh ou de 3 euros pour 30 minutes de recharge. Alexandre Aubertin explique :
Les voitures doivent toujours être chargées pour répondre aux demandes de dernière minute surtout pour un long trajet. En haute saison, les courses entre 200 et 300 km sont quotidiennes.
Alexandre Aubertin.
Du fait de l’envergure du projet, cette option n’est désormais plus viable, ce qui l’a incité à lancer un appel à contribution. 800 000 euros d’investissement et 2 mois d’installation sont nécessaires pour la concrétisation du plan.
