L’édition 2019 du baromètre « Les clés de la mobilité by Athlon » montre que la voiture reste indispensable aux entreprises pour les déplacements professionnels de leurs collaborateurs. Cependant, celles-ci reconnaissent la nécessité de réduire l’impact écologique de cette mobilité, comme l’impose la loi LOM. Pour faciliter le passage à des solutions plus propres et durables, elles sollicitent le soutien de l’État.
Spécialiste de la LLD et de la gestion de flotte professionnelle, Athlon a confié la réalisation de son Baromètre de la mobilité durable 2019 à Opinion Way.
Important Il en ressort que quatre moyens de transport sont privilégiés par les Français pour se déplacer dans le cadre de leur travail.
Les « nouvelles mobilités » peinent à s’imposer, puisque les vélos et les voitures en libre-service ne sont mentionnés que par 7 % et 4 % respectivement des personnes interrogées.
Important 53 % des 500 dirigeants d’entreprises ayant répondu font déjà des efforts pour optimiser les déplacements de leurs salariés.
Actuellement, dans 7 entreprises sur 10 ayant participé à l’enquête, moins de la moitié de leurs collaborateurs vont sur le terrain pour des visites clients, des réunions, etc. Pour parvenir à ce résultat, les organisations misent sur
Il leur est par conséquent difficile de compter davantage sur la limitation des déplacements professionnels pour faire baisser leur impact environnemental. Seuls 16 % des sociétés jugent encore cette méthode efficace pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit du niveau le plus bas jamais atteint pour cet indicateur depuis 2013, année de la première publication du baromètre.
Si 70 % des chefs d’entreprise sont prêts à adopter des mesures favorisant une mobilité durable, 73 % jugent la démarche trop complexe. Ils plébiscitent l’aide des pouvoirs publics pour déployer des solutions plus respectueuses de l’environnement.
Près de 40 % des entrepreneurs déclarent avoir besoin d’un soutien financier, dans la mesure où le coût du basculement vers les solutions plus écologiques représente un frein pour 27 % d’entre eux.
Une proportion presque égale d’entrepreneurs (38 %) réclame des investissements plus importants dans les infrastructures de transport (parking relais aux abords des gares, vélo en libre-service), leur insuffisance étant considérée comme un obstacle par 34 % des dirigeants de sociétés. S’agissant des véhicules électriques, le développement d’un réseau de points de recharge est souhaité.