Boeing et Airbus font face aux annulations de commande d'Avolon

Boeing 737 MAX

Les constructeurs d’avion sont parmi les plus grandes victimes des conséquences économiques occasionnées par le Covid-19. Dernièrement, au début du mois d’avril, la société irlandaise spécialisée dans la location-vente a en effet décidé d’annuler la commande de 79 appareils Boeing et Airbus, dont une grande majorité d’avions du constructeur américain.

Un total de 79 appareils concernés

Dans un communiqué récent, l’entreprise irlandaise spécialisée dans le leasing d’avions a indiqué qu’elle s’était rétractée pour 79 appareils (75 modèles de 737 MAX et 4 modèles de A330 Neo) qu’elle avait commandés auprès de Boeing et d’Airbus.

Le coup de massue est difficile à encaisser pour les deux grands avionneurs. La nouvelle tombe d’autant plus mal pour l’entreprise américaine, car son appareil de transport phare qui effectue des dessertes en court et en moyen-courrier a auparavant subi le contrecoup des crashs de Lion Air en 2018 et d’Ethiopian Airlines en 2019.

Troisième loueur d’avions dans le monde, Avolon prive ainsi le constructeur américain d’une facture de 11 milliards de dollars. En début d’année, Boeing a déjà enregistré plusieurs annulations, dont une quarantaine de modèles 737 MAX. Chez Airbus, la production a été réduite d’un tiers pour anticiper les annulations inhérentes au Covid-19.

Pas de remboursement de billets pour les compagnies aériennes

Important Alors que les constructeurs font face à une cascade d’annulations, les compagnies aériennes tentent de préserver autant que faire se peut leur finance en refusant le remboursement des billets demandé par les voyagistes et les voyageurs.

Selon l’IATA,

Le montant total des billets d’avion annulés à cause du Covid-19 s’élève à 35 milliards de dollars.

En guise de compensation, les compagnies proposent un dédommagement sous forme de bon d’achat, ce qui risque de déplaire aux associations de consommateurs.

Le directeur de l’IATA a indiqué qu’

Un remboursement de billets aboutira à l’effondrement du secteur et à la perte de 25 millions d’emplois.

Mais UFC-Que Choisir fustige une atteinte aux droits des voyageurs. Son président Alain Bazot les encourage ainsi à réclamer leur remboursement par les voies légales.

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