Les Belges semblent peu enthousiastes à l’idée d’adopter la motorisation verte

Voiture motorisée verte

La part du marché des véhicules essence en Belgique reste encore importante, contrairement à celle des voitures diesel. Selon une enquête sur l’évolution du parc automobile belge réalisée par Sirius Insight, cabinet expert en géomarketing et en analyses prédictives, particuliers et professionnels semblent encore peu enthousiastes à l’idée d’acheter des voitures moins polluantes. En effet, l’année dernière, seulement 5,87 % des voitures neuves immatriculées sont équipées de motorisation alternative.

La part du marché des voitures moins polluantes reste faible chez les professionnels

Les mesures prises par le gouvernement belge pour favoriser la transformation du parc automobile n’ont pas réussi à persuader les entreprises à abandonner complètement la motorisation essence (et diesel).

Important Les résultats de l’étude menée par Sirius Insight ont révélé que la part des voitures moins polluantes était limitée à 7 % en 2018 pour les véhicules d’entreprise en leasing.

Certes, en comparaison avec celle des pays voisins, la progression est plus lente en Belgique, mais l’État compte l’activer en misant sur la sensibilisation et sur le renforcement des mesures fiscales.

D’ici 2030, 31 % des voitures composant le parc automobile seront dotées de motorisation hybride, et 5 % de motorisation électrique, selon les estimations du Bureau fédéral du Plan.

Pour l’heure, l’achat de voitures hybrides concerne plutôt les particuliers que les entreprises. Ces dernières s’intéressent plus aux voitures électriques (notamment en Flandre).

Bruxelles légèrement en avance par rapport aux deux autres régions

Important Bruxelles compte actuellement plus de voitures moins polluantes que la Flandre et la Wallonie. En effet, 5,27 % des véhicules qui composent son parc automobile sont dotés de motorisation verte, contre 3,96 % pour la Flandre et 2,84 % pour la Wallonie.

Néanmoins, le Bureau fédéral du Plan anticipe une évolution plus rapide de la situation en Flandre, laquelle pourrait prendre la première place dans une dizaine d’années.

Le taux de transformation y est manifestement plus élevé : 12 % des voitures électriques immatriculées sont au nom des sociétés flamandes et 6 % appartiennent à des entreprises bruxelloises et wallonnes.

Retour au de page