Les Belges font preuve d’un attachement particulier à l’usage des voitures de fonction

un homme dans sa voiture de fonction

Les Belges font preuve d’un attachement particulier à l’usage des voitures de fonction. C’est ce qui ressort de l’enquête récemment publiée par Securex, un prestataire en services RH qui a démontré que les salariés sont bien nombreux à éprouver du mal à concevoir l’idée de se voir retirer l’usage de ce moyen de déplacement.

Comme de nombreux pays, le Belgique figure parmi ceux qui se ruent vers la transition énergétique en misant sur les solutions de mobilité alternatives. Toutefois, force est de constater que les Belges ne sont pas trop pressés de troquer leurs véhicules jugés polluants pour d’autres modèles. Du moins, en ce qui concerne la population active.

Une étude initiée par Securex a en effet fait valoir que près de 60% des salariés préfèrent se détacher de leur emploi plutôt que de ne plus profiter des avantages qu’un véhicule de société a à offrir. Différents facteurs seraient à l’origine de ce penchant, mais l’on peut principalement citer les difficultés liées aux déplacements.

Les véhicules de société ont la côte

En Belgique, les voitures de société ont la côte auprès des salariés. Les résultats de l’enquête menée par Securex auprès de 1 500 employés en donnent la preuve ne serait-ce que de tenir en compte le fait que deux tiers d’entre eux affirment qu’il est hors de question d’échanger leur véhicule de fonction pour d’autres solutions de mobilité. Entendons par là les vélos, le covoiturage, les abonnements à un moyen de transport en commun ou encore l’usage de modèle d’automobile plus petit et fonctionnant à l’énergie verte.

Pour 59% des individus questionnés, ils préfèrent tout simplement démissionner et chercher un autre employeur proposant ce moyen de déplacement relatif à leur activité professionnelle plutôt que de ne plus en disposer.

Ils sont même beaucoup plus nombreux à manifester cette volonté pour une classe d’âge située en dessous de la cinquantaine en affichant un taux élevé à 66% si ce niveau est de 36% pour les 51 ans et plus.

Ainsi, la part qui revient à ceux qui envisagent de s’en détacher pour d’autres alternatives se retrouve à un niveau moins élevé. À 45% pour ceux qui ont la possibilité d’accéder au statut de télétravailleur et 43% pour ceux qui ont la chance de bénéficier d’un horaire flottant.

Différentes raisons en seraient la cause

Il va sans dire que les salariés belges ont un penchant pour l’usage d’un véhicule de fonction. Et d’après Securex, différentes raisons en seraient la cause.

À commencer par les difficultés liées aux déplacements domicile-travail qui ne font que s’accentuer chaque année pour engendrer un sentiment de contrariété auprès de 49% des salariés questionnés.

Cette enquête a d’ailleurs permis de constater que leur nombre est en constante évolution puisqu’en l’espace d’une décennie, il a affiché une croissance à deux chiffres à Bruxelles et dans la partie nord du pays en affichant respectivement 11,2% et 13% si ce rapport est de 1,4% au sud du territoire.

S’ajoutant à cela, l’on peut également citer le fait que les solutions de mobilité alternatives soient très peu connues en Belgique. Et il faut dire que ce n’est pas l’unique facteur puisque les analystes de Securex ont tenu à mentionner l’existence d’un autre élément majeur en précisant dans une note que :

« Outre l’attachement à ce véhicule, il semble également régner une aversion pour les alternatives. Il n’y a pas de différence en la matière entre les hommes et les femmes ni en matière d’âge ou de lieu de résidence des travailleurs ».
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