Le mois de septembre 2019 est à marquer d’une pierre blanche pour le marché des flottes. Après plusieurs mois de marche arrière, le système a en effet enregistré une croissance à deux chiffres si l’on croit les données récemment publiées par Arval Mobility Observatory. L’essor des VP y serait pour beaucoup.
Le marché des flottes semble recouvrer ses couleurs. Du moins durant le mois de septembre de cette année qui a affiché un bond considérable de près de 24% par rapport en 2018 sur la même période qui a été marquée par un recul de 12% suite à l’entrée en vigueur du WLTP.
Et d’après Arval Mobility Observatory, le baromètre à l’origine des données concernant ce domaine, cet accroissement est essentiellement lié à l’accroissement des ventes des véhicules particuliers (VP) en notant une tendance haussière pour le diesel, l’hybride et l’essence. Quant à l’électricité, l’agence a enregistré la plus mauvaise performance enregistrée depuis janvier.
À travers ses données chiffrées, Arval Mobility Observatory a permis de découvrir qu’après plusieurs mois d’atonie, le marché des flottes s’est enfin réveillé.
La preuve, l’agence a révélé une croissance de 23,8% en septembre dernier. Soit, un bond considérable par rapport à sa performance enregistrée en août avec un recul de -6,10%. En glissement annuel, cette prouesse est même d’autant plus importante puisque le système a affiché un reflux de 12%.
Dans les détails, ce baromètre a mis en exergue la mise à la circulation de quelque 73 728 unités, dont 46 649 VP et 27 079 VUL. Ce qui a également permis de savoir que ce domaine a été essentiellement porté par les VP. À note récemment publiée par cette agence d’y apporter plus de précision :
« Les VP avec un bond mensuel de 41,31%, à 46 649 immatriculations, tandis que les VUL ont vu leurs immatriculations croître de 1%, à 27 079 unités ».
À noter que grâce à cette reprise, le système est parvenu à effectuer un bond de 8,76% depuis janvier pour permettre à 652 121 VUL et VP de circuler.
En matière de motorisation, le diesel a toujours été le chouchou des entreprises en matière de véhicule de fonction. La preuve en est que jusqu’ici, il détient la meilleure part du marché avec 79% à son actif si l’on croit les données de Commissariat Général au Développement Durable (CGDD).
N’empêche cependant qu’avec la ruée vers la transition énergétique, il a perdu de sa notoriété. Du moins, jusqu’en septembre dernier où il semble retrouver son chemin au détriment de l’électrique qui a fait du surplace avec un accroissement relativement faible de 0,64%. Et d’après les constats, ce ralentissement tient sa source du recul de -46,81% des ventes des VUL contre une hausse de 38,65 % des VP.
Ainsi, les modèles roulant au gazole ont repris du poil de la bête en affichant un bond de 12,67% pour 51 540 modèles nouvellement immatriculés, son meilleur score enregistré depuis début 2019. Quoi qu’il en soit, ce regain semble insignifiant une fois comparé à la croissance de l’électrique et de l’hybride qui affichent respectivement 65,72% (16 902 unités VP et VUL) 66,63% pour 3 251 immatriculations.
