La location longue durée de voitures connaît un succès croissant, attirant même des acteurs qui ne sont pas issus du monde de l’automobile. C’est le cas de l’enseigne de hard discount Lidl, devenue un vendeur professionnel de véhicules. En février, en Allemagne, il est possible de louer une Fiat 500 à partir de 89 euros par mois.
Selon le quotidien allemand Handelsblatt
« Lidl a lancé un service de leasing en partenariat avec la jeune pousse berlinoise Vehiculum, qui possède quatre années d’expérience dans le commerce de véhicules sur internet ».
Important Le prix est le premier argument en faveur de l’offre du géant du discount.
En effet, pour le mois de février, le client peut repartir au volant d’une Fiat 500 neuve, moyennant un loyer mensuel de 89 euros alors qu’une plateforme française spécialisée dans ce domaine facture plus de 150 euros par mois pour un modèle équivalent.
Lidl veut également se distinguer par la simplicité, en permettant aux acheteurs d’effectuer l’ensemble des formalités sur son site :
Les automobilistes ont le choix entre deux formules :
À ce forfait peuvent s’ajouter 66,83 euros par mois pour l’assurance obligatoire et l’entretien et 12,46 euros par mois supplémentaires pour ceux qui prennent aussi les indispensables pneus neige en prévision de l’hiver.
Si les formalités sur le site prennent à peine un quart d’heure, la réception de la Fiat 500 n’intervient qu’après 6 à 12 semaines. L’enlèvement du véhicule peut se faire à Berlin, Erfurt ou Halle.
Important Une autre particularité de l’offre de leasing de Lidl est que le nombre d’exemplaires disponibles est limité à 1 000, cette précaution visant à éviter tout impact négatif sur les ventes des concessionnaires du réseau.
Peugeot avait déjà été victime d’une telle déconvenue en 2017 avec la vente en leasing de plus de 5 000 unités de sa 208 au prix de 99 euros par mois, en associant avec le loueur Sixt, affaire qui s’était soldée par le licenciement de trois dirigeants du constructeur outre-Rhin. Outre les conséquences commerciales, l’opération avait considérablement réduit la valeur de revente de la voiture sur le marché de l’occasion, alors qu’il s’agit d’un élément clé du modèle économique de la vente de véhicules neufs outre-Rhin.
