Chaque année, le nombre de véhicules d’entreprise varie selon les besoins. Pour 2019, le nombre de voitures particulières (VP) connaît une certaine baisse. À l’inverse, beaucoup de véhicules utilitaires légers (VUL) ont été vendus en début d’année. Les ventes réalisées en janvier sont déterminantes, car elles indiquent la tendance pour les mois à venir.
Le mois de janvier est la référence en matière de vente automobile pour les entreprises. En ce début d’année, l’OVE ou Observatoire du véhicule d’entreprise a noté que 65 338 véhicules ont été immatriculées. Parmi les données recueillies, ce total présente une hausse notable par rapport à celle de l’année dernière, et ce sont les véhicules utilitaires légers (VUL) qui présentent une grande progression.
Toujours sur le marché des véhicules d’entreprise, l’essence et le diesel sont encore très utilisés, même si le second présente une légère baisse. Concernant les véhicules électriques, les sociétés se tournent de plus en plus vers cette option.
Pour 2019, les entreprises recourent encore aux moteurs à diesel. Leurs flottes comptent 49 020 modèles utilisant ce type de carburant, VP et VUL confondus. Par rapport à 2018, ce chiffre présente une baisse de 5,51 %. Toutefois, vers fin janvier, les voitures diesel représentaient tout de même 75 % des ventes sur le marché des véhicules d’entreprise, dont 61,25 % concernent les VP.
Les véhicules essence, quant à eux, sont de plus en plus présents dans les flottes d’entreprise. Avec 12 708 unités immatriculées, ces derniers affichent une hausse de 55,11 %. Sur le marché auto, ces chiffres correspondent à une part de 19,45 %.
Du côté des modèles électriques, 1 262 modèles ont été immatriculés depuis le début de cette année. Cela représente une croissance de 47 % par rapport à 2018. En revanche, avec 2 284 voitures hybrides vendus, ce type de modèle affiche une baisse de 1,30 %.
Cette année, l’Observatoire du véhicule d’entreprise a noté une hausse de 3,18 % sur les flottes d’entreprise, tout véhicule confondu. Parmi plus de 65 000 voitures repérées dans les parcs des sociétés, l’OVE a recensé 28 640 VP.
Ce chiffre représente une décroissance 2,55 % par rapport à 2018. Avec 36 698 VUL, l’association a par ailleurs noté une croissance de 11,57 % des parts de marché. Pour cette année, le VUL sera donc le plus employé comme voiture de société.
Si les VUL à essence et diesel sont nombreux à être utilisés, la fiscalité automobile de 2019 et les mesures en vue de privilégier des véhicules plus propres devraient changer la donne. L’article 91 du PLF a instauré un malus pour une émission de CO2 à partir de 117 g/km. À partir de cette mesure, les automobilistes doivent s’affranchir d’une amende de 35 euros.
Sachant que celle-ci augmente au fur et à mesure de l’émission de gaz carbonique. Les entreprises privilégiant les moteurs thermiques devront donc se montrer prudentes, car avec un taux d’émission de CO2 égal ou supérieur à 191 g/km, elles devront payer 10 500 euros.
