Quand la mobilité devient nuisible à l’environnement

pot d'échappement de véhicule nuisible à l'environnement

La production de véhicules propres, qui n’émettent pas de gaz à effet de serre, est une solution concrète face au réchauffement climatique. Mais il conviendrait mieux d’amoindrir la dépendance des individus vis-à-vis de leur véhicule. À l’heure où la mobilité est devenue une nécessité absolue dans le monde professionnel, il est urgent de trouver un moyen de la minimiser.

Les Français, grands consommateurs de transport

Pendant longtemps, le principal souci de la société a été de savoir comment se déplacer de manière efficace. Avant la prise de conscience face au réchauffement climatique, les efforts ont été surtout axés sur la production de véhicules, de quoi garantir à chacun la mobilité dont il a besoin dans sa vie de tous les jours.

Au cours du XXe siècle, différents moyens de transport ont été développés. Avions, bateaux, autobus, voitures individuelles… Autant de véhicules fonctionnant à l’aide de carburant d’origine fossile et qui a tué la planète à petit feu.

En France, des études ont démontré l’attachement des Français à leur voiture. Les obligations professionnelles les contraignent à effectuer régulièrement de multiples déplacements.

Important Dans la majorité des cas, les lieux de travail sont situés au cœur des villes, tandis que les domiciles des travailleurs se trouvent en périphérie.

Cette réalité « géographique » a pour conséquence la multiplication des déplacements. Mais là où le bât blesse, c’est que les alternatives à la voiture sont aujourd’hui trop peu développées.

Certaines entreprises font l’effort de renouveler leur flotte, de mettre à la disposition des employés une voiture de société dite propre.

L’intention est louable, mais n’est malheureusement pas à la portée de toutes les entreprises. Convertir tout un parc automobile au 100 % électrique requiert un budget non négligeable.

Faire en sorte que le travail vienne au travailleur et non l’inverse

Selon le sociologue Bruno Marzloff,

« Pour amoindrir la nécessité de mobilité, la meilleure solution est de promouvoir le télétravail, de faire en sorte que les tâches professionnelles pouvant être remplies à domicile le soient ».

Bruno Marzloff.

C'est dans cette optique que les hyperlieux mobiles ont été lancés. Ce concept révolutionnaire en est encore à ses balbutiements, mais il gagne à être connu.

Par ailleurs, M. Marzloff souligne l’engagement de la jeune génération au développement de solutions pouvant contribuer à la préservation de l’environnement. Sans doute parce qu’ils seront les adultes de demain, les moins de 35 ans se montrent très actifs.

Le sociologue rappelle également les résultats d’une enquête, révélant que

« 60 % des Français sondés aimeraient bien réduire leurs déplacements et 48 % sont prêts à déménager pour se rapprocher le plus possible de leur lieu de travail ».

Bruno Marzloff.

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