Les déplacements et l’insuffisance de préparation au monde du travail, principales préoccupations des jeunes actifs belges

un jeune professionnel au volant

En Belgique, alors que les lycéens se mobilisent pour défendre la planète face aux impacts du changement climatique, il semble que leurs aînés, même si seulement quelques années les séparent, ne partagent pas leurs préoccupations. Selon une enquête commandée par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), 70 % des étudiants et jeunes actifs privilégient la voiture pour se déplacer.

La voiture privilégiée par les jeunes pour les déplacements domicile-bureau

Selon le sondage réalisé en ligne pour le compte de la FEB,

Important 7 jeunes sur 10 qui commencent à travailler utilisent une voiture pour leurs trajets domicile-bureau, le reste optant pour le vélo.

Soumis à un choix entre un véhicule professionnel, la prise en charge de l’abonnement de transports en commun ou l’indemnité vélo, trois répondants sur cinq se sont prononcés en faveur de la voiture de société.

Toujours dans le modèle de la mobilité,

Important Les jeunes souhaitent passer le moins de temps possible sur la route ou dans les transports pour se rendre sur leur lieu de travail.

Pour 41 % des personnes interrogées, celui-ci ne devrait pas dépasser la demi-heure. La même proportion de sondés accepterait un trajet d’une heure au maximum. 12 % ne fixent pas de limite, l’emploi étant le facteur déterminant en la matière.

Des jeunes insuffisamment préparés au monde du travail lors de leur formation

La troisième édition du Forum des jeunes en action organisé par la fédération patronale a également permis de tirer certains enseignements concernant le rapport des jeunes au monde du travail.

Important Salariés ou indépendants, ces jeunes se plaignent de l’inadéquation de la préparation offerte aux exigences du monde professionnel prodiguée au cours de leurs études.

  • 40 % des participants à l’enquête de la FEB déplorent ainsi l’insuffisance de connaissances reçues au cours de leur formation.
  • Plus de la majorité déclare ne pas disposer de toutes les compétences requises pour l’exercice de leur métier.
  • 8 jeunes sur 10 de la tranche 17-28 ans sont résignés à ne partir à la retraite qu’après 67 ans.
  • Enfin concernant le choix de leur futur employeur sur le critère de la diversité, environ 30 % des jeunes éviteraient une entreprise qui accepte le port de symboles religieux au bureau. Pour 66 % d’entre eux, de tels signes ne sont pas compatibles avec le principe de neutralité.
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