Le régime « cash for car » s’avère moins efficace que prévu

finances et mini voiture

Peu de personnes ont été prêtes à troquer leur voiture contre de l’argent. La mesure fédérale « cash for car » qui consiste à inciter les propriétaires de véhicules à céder leur bien affiche un échec total. Le régime n’a réussi à séduire que quelques vingtaines d’individus depuis son entrée en vigueur. Certains d’entre eux ont même décidé de reprendre leur véhicule.

La mesure que le gouvernement fédéral a prise pour réduire le nombre de voitures d’entreprise sur les routes fait « flop ». Ce régime baptisé « cash for car » n’a pu convaincre qu’aux environs de quelques vingtaines de personnes depuis son incursion.

Le fait de troquer son véhicule contre une rémunération supplémentaire semble intéresser peu d’individus. La raison principale qui explique cette situation est d’origine financière.

D’autres travailleurs ont échangé leur voiture de fonction contre une augmentation salariale et ont décidé d’investir une partie de la somme pour s’octroyer un véhicule un peu moins grand, mais tout aussi pratique.

La mesure « cash for car » s’est révélée peu intéressante

Le régime fédéral « cash for car » a pour objectif d’inciter les utilisateurs de véhicules d’entreprise à se passer de ce moyen de transport confié par leurs employeurs contre une compensation financière nette. Mais ce dispositif n’a pas pu atteindre l’objectif fixé. Peu de personnes se sont intéressées au fait d’échanger leur véhicule contre une simple indemnisation.

La raison principale qui explique ce fait réside dans la valeur de l’augmentation salariale promise. En effet, ce montant est considéré comme étant insuffisant pour les personnes dont le logement est assez éloigné de leur lieu de travail.

En outre, la mesure représente certaines contraintes, dans le sens où la solution est uniquement accessible aux travailleurs qui détenaient déjà une de ces voitures. Cependant, les législateurs prévoient une réforme en début du mois d’octobre.

Ainsi, tout employé privilégié qui remplit les conditions d’éligibilité à l’attribution de véhicule exigées par l’entreprise pourra avoir recours à cette offre. Ce qui pourrait permettre au dispositif de se transformer en un outil d'optimisation fiscale pour les établissements professionnels.

Un levier pour pallier d’autres problèmes

Un habitant de Bruxelles a pris la décision de décidé de voir les choses d’un autre œil. Il a accepté de céder le véhicule d’entreprise auquel il avait droit contre l’indemnisation prévue à cet effet. Cela lui a permis de s’offrir une autre une voiture tout en bénéficiant de son surplus de revenu.

Selon lui :

Je préfère profiter de ce système où j'ai, en simultané, une somme mensuelle qui est versé sur mon compte, outre mon salaire. Précisément, je perçois à l’horizon de 1050 et 1100 euros nets en plus tous les mois. Et j'investis une partie de ce montant dans une autre voiture.

Une nouvelle voiture en comprenant leasing et carburant représente 650 euros de dépenses mensuelles pour cet interviewé, soit près de 400 euros nets de revenus supplémentaires pour ce consulté. Et ce, tout en ayant un moyen de transport confortable, même s’il ne s’agit pas de la voiture de société proprement dite.

D’après ce Bruxellois :

Je pense que tout dépend de ce qu'était l’objectif principal de ce régime. Si c’était principalement de supprimer des voitures, fatalement… c'est une faille. Là, je roule toujours. Par contre, si c'était pour remplacer les voitures par des véhicules moins grands et moins polluants, le but me semble atteint.
Retour au de page