Deux mois après l’arrêt du service Autolib’, du groupe Bolloré, Renault vient de déployer ces véhicules électriques pour répondre aux besoins des Parisiens et des Clichois, habitués à l’auto-partage. Une fois leur adhésion faite, ces derniers pourront accéder en libre-service à la voiture qu’ils ont choisie. Cela par le biais de l’application baptisée Moov’in.
La fin du mois de juillet dernier a été marquée par l’interruption définitive du contrat d’Autolib’, le service de location automobile en libre-service à Paris.
Fin septembre, Renault a annoncé sa décision de remplacer les véhicules gris du groupe Bolloré par quelques centaines de voitures électriques de sa marque. Celles-ci seront disponibles dès ce mois d’octobre, dans la capitale française ainsi que dans la commune de Clichy.
Renault entend progresser davantage dans ce secteur d’ici la fin de l’année, d’autant que le caractère pratique du service pourrait jouer en sa faveur. Il suffit, en fait, de créer un compte et d’utiliser l’application Moov’in, sans être obligé de souscrire un abonnement. Pour le moment, il faut savoir que d’autres systèmes d’auto-partage ont remplacé Autolib’.
Après la résiliation du contrat Autolib' par le groupe Bolloré au 31 juillet 2018, la guerre judiciaire se poursuit entre ce dernier et les collectivités parisiennes. En effet, une somme de 235 millions d’euros a été réclamée par l’établissement, le 26 septembre, à en croire la facture reçue par le Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole (SAVM).
Il s’agirait des pertes estimées au cours des sept dernières années pendant lesquelles Bolloré a déployé le service Autolib’ (c’est-à-dire depuis 2011) ainsi que le coût de la rupture anticipée de l’alliance des deux parties. Une facture que le syndicat déclare vouloir contester « point par point ».
À noter que ce montant est similaire à celui réclamé par le groupe, entraînant de fait l’arrêt effectif du contrat.
La disparition du service de véhicules en libre-service Autolib’, à la fin du mois de juillet 2018, a conduit à la mise en place de deux systèmes d’auto-partage. D’après les explications fournies par Christophe Najdovski, adjoint à la mairie de Paris et chargé des transports de la ville, il s’agit d’ :
Vendredi 28 septembre, le constructeur automobile Renault a déclaré vouloir combler le vide laissé par Autolib’. Il va, de ce fait, mettre à la disposition des habitants de Paris et de Clichy (en Hauts-de-Seine), dès le 10 octobre, 120 voitures électriques. 100 Zoe et 20 Twizy pour être exact.
Le groupe, aussi grand acteur en termes de financement véhicule professionnel, ne compte par pour autant en rester là. Il prévoit en effet de déployer 500 véhicules de sa marque d’ici 2019, dans le secteur.
Il faut savoir que le service fourni par Renault ne requiert aucun abonnement mais est tarifé à la minute, à hauteur de 0,39 euro pendant un délai d’utilisation de dix minutes au minimum. Il suffit alors de créer un compte sur l’application Moov’in, lancée par Ada, filiale du groupe Rousselet.
Celle-ci permettra aux usagers de l’autopartage de localiser l’automobile et de la récupérer 15 minutes après sa réservation. À noter que le stationnement de la voiture, après usage, devra se faire dans un endroit autorisé.
