La sécurité routière préoccupe les entreprises privées

autoroute

Les entreprises cherchent aujourd’hui à diminuer leurs charges en carburant et en restitution. Plusieurs séances d’informations et de sensibilisation sont ainsi organisées auprès des dirigeants et des salariés pour préserver leur sécurité. Les gestionnaires de flotte visent également à faire reculer la sinistralité par l’utilisation de boîtier télématique et de géolocalisation.

Beaucoup d’entreprises appliquent déjà la conduite responsable, mais un article sur la sécurité routière s’est particulièrement intéressé sur trois sociétés qui sont Aryzta France, Clasquin et Altran. Dans leur souci de préserver leurs employés d’éventuels accidents de la route, ces dernières collaborent avec leurs assureurs qui dispensent des sessions de simulations.

Outre les démarches à l’éco-conduite, les logisticiens de transport s’inquiètent également des changements dus aux amendes de stationnement. L’inquiétude se repose essentiellement sur le paiement du forfait post-stationnement.

Gérées par un organisme privé, ces amendes sont dorénavant écrites et sources de conflits temporels ; d’autant plus qu’elles ne peuvent pas être dénoncées, d’après les déclarations d’Anne Peraud, gestionnaire d’automobile auprès d’Eiffage Construction.

La réduction de la sinistralité

De plus en plus d’entreprises étudient les mesures adéquates pour réduire la sinistralité. Clasquin, le spécialiste de l’ingénierie en transport maritime et aérien s’intéresse aujourd’hui à l’éco-responsabilité. Larissa Balandras, son responsable des services généraux a précisé qu’ils cherchent aujourd‘hui avec leurs loueurs, les meilleurs moyens pour arriver à cette fin.

Actuellement, les dirigeants organisent également diverses formations qui visent à sensibiliser et à responsabiliser leurs conducteurs. Chez Altran, les actions ont commencé l’année dernière en consacrant une journée entière pour former les conducteurs qui ont commis beaucoup de sinistres. Il s’agissait d’une collaboration avec leur assureur pour simuler les situations à risques.

En remarquant les frais élevés en assurance et en restitution, Aryzta France vise autant à réduire les sinistres, mais également la consommation de carburant de ses véhicules. Les formations se succèdent au sein de la société afin que les conducteurs prennent conscience de leur sécurité et de celle des autres.

La direction était la première à en avoir profité, suivie des autres collaborateurs qui, depuis la rentrée, ont bénéficié de sessions de demi-journée. Il existe également des séances de débriefing entre le conducteur et l’assureur après les sinistres, selon les affirmations de Fabien Petit, le responsable de maintenance et gestionnaire du parc automobile.

L’application de l’éco-conduite

Les démarchent de sécurité se poursuivent et les entités s’initient désormais à la télématique. Stéphanie Bideaux, un responsable chez Altran projette actuellement de s’y mettre en s’inquiétant sur le fait que la mesure pourrait être interprétée comme un contrôle permanent pour les employés.

Chez Aryzta pourtant, un spécialiste de produits surgelés, leurs véhicules sont déjà équipés de boîtier de Mapping control pour la surveillance de l’éco-conduite. Ainsi, les conducteurs reçoivent des évaluations basées sur plusieurs critères via leur Smartphone. Ces derniers sont également géolocalisés à plus de 80% afin de soutenir les commerciaux dans leur organisation.

Pour marquer son implication dans la conduite écoresponsable, le gestionnaire de flotte, Fabien Petit, a annoncé l’élaboration d’une nouvelle charte pour conducteur, valable à partir du mois de septembre. Il s’agit d’une formalité écrite qui rappelle l’interdiction de téléphoner au volant. Cette dernière contient également les règles de conduite et d’entretien à maîtriser pour éviter les sinistres.

Dans la même optique, Clasquin envisage aussi la mise à jour de leur charte de conduite qui insiste sur l’interdiction de téléphone portable et la limitation de vitesse à 80 km/h.

Pour établir la sécurité optimale, les responsables d’agence et les travailleurs qui ne possèdent pas de voiture de fonction, mais qui conduisent leur propre véhicule, seront également formés deux à trois fois par an au cours des réunions. Ambitieuse, sa responsable des services généraux, Larissa Balandras, envisage même un système téléphonique interne qui avertit l’interlocuteur lorsque le conducteur est au volant.

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